Une étude menée auprès de 818 britanniques adolescents âgés de 11 à 18 ans a examiné la relation entre la fréquence de consommation et différents facteurs de risque métaboliques. Les apports alimentaires ont été évalués sur base d’un carnet de 7 jours, et toutes les prises alimentaires fournissant au moins 50 kcal ont été prises en compte pour la fréquence de consommation.
Les auteurs ont pris soin d’ajuster les données pour des facteurs habituels tels que l’âge, le sexe, le niveau d’activité physique et la classe sociale, mais également la sous-estimation des apports énergétiques cités, en rapportant l’énergie aux besoins énergétiques estimés.
Les résultats, publiés dans le British Journal of Nutrition, montrent que la fréquence de consommation est inversement liée au taux de cholestérol total et au LDL.
Aucune association n’apparait entre la fréquence de consommation et les triglycérides plasmatiques ou la pression sanguine systolique et diastolique. Mais derrière le point positif entre fréquence de consommation et cholestérol se cache une autre association, nettement moins favorable: les adolescents qui mangent le plus souvent sont aussi ceux qui connaissant la plus forte augmentation de l’Indice de Masse Corporelle (BMI), ce qui n’est pas de bon augure pour la cholestérolémie plus tard…
Source : Food in action, Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste