Plus largement, cette recherche de la Northwestern est la première à démontrer l’association entre le timing, l’intensité et la durée de l’exposition à la lumière durant la journée et le contrôle du poids.
Les personnes les plus exposées à la lumière au quotidien, et même lorsque le soleil brille modérément, présentent en effet un indice de masse corporelle significativement plus faible, que ceux qui vont émerger plus tardivement à la lumière. L’étude menée sur 54 participants, 26 hommes et 28 femmes, âgés en moyenne de 30 ans équipés d’un moniteur du poignet mesurant leurs paramètres d’exposition à la lumière et leur sommeil démontre une association très significative, avec l’IMC.
Plus tôt cette exposition a lieu dans la journée, plus faible est l’IMC, commente Kathryn Reid, professeur agrégé de neurologie à la Northwestern Feinberg School of Medicine et co-auteur de l’étude. C’est de plus un facteur indépendant, quelle que soit le niveau d’activité physique, l’apport calorique, la durée de sommeil ou encore l’âge de l’individu.
Cette exposition à la lumière jouerait pour environ 20% de l’IMC : La lumière est l’agent le plus puissant pour synchroniser notre horloge interne, qui régule les rythmes circadiens, qui régulent l’équilibre de l’énergie, ajoute, l’auteur principal, le Dr Phyllis C. Zee. Plus de lumière entre 8 h et midi, c’est suffisant pour influer sur l’IMC ! En revanche, ne pas recevoir suffisamment de lumière au moment opportun de la journée peut désynchroniser l’horloge interne du corps, dérégler le métabolisme et entraîner un gain de poids.
La lumière est un facteur modifiable, de plus, donc propice à être utilisé dans le cadre de programmes de gestion du poids, comme c’est déjà le cas pour le sommeil.
Source: PLoS ONE 02 Apr 2014 10.1371/journal.pone.0092251 Timing and Intensity of Light Correlate with Body Weight in Adults