Elisa Tovati nous avait fait oublié sa carrière de comédienne dans La vérité si j’mens 2 ou encore sa carrière d’animatrice dans Y’a pas d’lézard grâce à son second album Je Ne Mâche Pas les Mots sorti en 2006. Mais les sirènes de la comédie reviendront vite et nous pourrons les découvrir dans Zone libre de Christophe Malavoy (2006) et 99 francs de Jan Kounen (2007) ou encore au théâtre dans Open Bed (2008).
En 2011, le vendredi 9 décembre précisément, j’avais rencontré la chanteuse lors de la soirée Make a Wish à Forest National, Bruxelles.
Retour à la musique. Depuis le 24 février 2014, Elisa Tovati a sorti un nouvel album intitulé Cabine 23 inspiré par l’Orient-Express. Mais voilà, l’image et le nom du célèbre train sont les propriétés de la SNCF avec qui la chanteuse a échangé des emails mais n’a jamais signé un accord d’utilisation. Le 27 mars dernier, elle a reçu une mise en demeure exigeant le retrait dans les sept jours de son album.
Je suis effondrée, je ne dors plus, ne mange plus. C’est une trahison de la SNCF. Quand nous avons eu l’idée de ce voyage à travers les chansons de l’album, nous avons pensé à l’Orient-Express, et je suis allée moi-même présenter le projet. Ils étaient ravis, nous ont ouvert les portes du train pour faire des photos qu’ils ont validées. Je leur ai envoyé le disque le 12 septembre et n’ai eu aucune nouvelle.
La SNCF confirme les négociations avancées mais affirme qu’elles n’ont pas abouti. La compagnie de chemin de fer français affirme que cet album pourrait nuire à l’image de luxe et d’élégance de l’Orient Express. Paf !
Moi qui pensais être une bonne ambassadrice de ce train mythique, ils me traitent avec une incroyable violence. Je ne suis qu’une petite artiste. Financièrement, c’est impossible de contre-attaquer, on va devoir détruire en sept jours ce qu’on a construit en deux ans. Et c’est d’autant plus douloureux que c’est un album très personnel, qui me tient énormément à cœur.
Mais l’histoire pourrait bien se terminer suite à la médiatisation de l’affaire. Le SNCF tente d’arrondir les angles :
Aujourd’hui, c’est notre volonté de reprendre les discussions. Il faut que tout le monde puisse trouver un terrain d’entente.
Propos d’Elisa Tovati et de la SNCF proviennent d’entretiens tenus pour Le Parisien.