Crisis // Saison 1. Episode 3. What Was Done to You.
Il y a tout de même une sacré incohérence dans Crisis (même si ce n’est pas la seule). Comment les adolescents font pour ne pas se douter qu’il y a quelque chose de louche chez
Gibson. Ce dernier va et viens comme bon lui semble mais je dois avouer que c’est drôle car le personnage de Gibson est justement tout ce qu’il y a de plus ridicule et ennuyeux. Il veut être le
méchant de l’histoire mais il n’en est rien. On ne peut pas avoir peur pour lui. Ce qui est cependant pervers avec Crisis c’est qu’elle dégote toujours un truc qui donne envie de
voir la suite. Le problème chez les méchants c’est le fait que Gibson n’a rien du méchant charismatique que l’on pouvait attendre d’une telle série. 24 avait su par exemple créer des méchants
particulièrement bons et surprenants. Car c’était des personnages à la fois bien interprétés mais surtout bien écrits. Car Dermot Mulroney n’est pas un mauvais acteur, c’est
juste ce qu’on lui donne à jouer qui est mauvais. Et plus le temps passe et plus on prend ce qui se passe pour une sacrée histoire ridicule pour téléfilms de seconde zone. Je pense que Crisis
pourrait faire un tabac en plein dimanche après-midi.
C’est ce genre de choses que les gens attentent quand ils ont envie de se détendre. Pour en revenir à cet épisode, on nous montre donc que les parents des enfants kidnappés doivent maintenant
faire des choses pour le compte de Gibson. Ce n’est pas de l’argent qu’ils veulent mais simplement qu’ils se salissent les mains pour eux. C’est ce que je suppose en tout cas. Les révélations
manquent et le tout devient plus drôle que passionnant. Car franchement, on ne peut pas dire que Crisis soit quelque chose de très sérieux. D’un côté cela permet de poser la
question : Que seriez-vous capable de faire pour sauver votre enfant si celui-ci se trouvait être kidnappé ? C’est une question à laquelle il est impossible de répondre quand l’on n’est pas
confronté à l’histoire. Le dernier acte de l’épisode était assez intéressant, surtout que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’ils mettent en scène tout ça de cette façon. En effet, Gibson a une
idée derrière la tête. Le but était que le général soit torturé par les parents d’autres enfants. Ceux-ci sont libérés au fur et à mesure. A la fin de l’épisode on aurait pu avoir une idée de ce
que veut réellement Crisis mais le côté particulièrement procédural de la chose n’aide pas vraiment.
Note : 3/10. En bref, c’est toujours mal écrit et le côté procédural qui commence à se faire ressentir est particulièrement raté. Dommage.