Ça ressemble à un cauchemar. Un rêve dont on s’évade en hurlant dans des draps froissés, parce qu’un instant on a cru être enterré vivant, enfermé dans un cercueil. Ça avait l’air si vrai, on entendait même la terre et les cailloux frapper le bois, on sentait l’humidité, les odeurs d’herbe, de terreau, de légère pourriture…
Sauf que non. Ça n’est pas un cauchemar. Mais bien la réalité. Un vrai enterrement. D’un homme vivant. Bon, certes, Michael Harrison n’est pas mort, juste ivre, et c’est pour la bonne cause, pour fêter son enterrement de vie de garçon avec ses copains. Ils étaient tous là ce soir, Luke, Pete, Josh, Robbo et Michael, ne manquait que Mark, retenu par le brouillard. La bande des joyeux drilles au complet. Comme Michael est depuis des années le roi de la blague (vaseuse), ses potes ont voulu lui en faire une bonne et ont trouvé l’idée géniale d’enterrer le golden boy à qui tout réussi en pleine forêt. Quelques heures à passer en flippant un peu ne lui feront pas de mal, n’est-ce pas ?
Sauf que si. Parce que les quelques heures s’étirent dans le temps et que les quatre amis ne reviennent pas. Et pour cause. À moitié bourrés, ils ont eu un accident de voiture…
Heureusement que la très jolie Ashley, fiancée de notre mort vivant angoisse, et surtout qu’elle tombe sur le commissaire Roy Grace, qui se lance à corps perdu dans une enquête dont il sait que si elle n’est pas ultra rapide, elle ne sert à rien…
Combien de temps peut-on respirer dans un cercueil ? Devient-on fou ? Bon, Michaell a un tuyau pour respirer, une lampe de poche et un talkie-walkie, et même une bouteille de whisky, mais quand même…
J’ai beaucoup aimé ce roman qu’on ne lâche pas avant la fin, et pour lequel on retient sa respiration comme si le lecteur aussi était à court d’air ! (mais vous ne saurez rien de plus…)