N’est pauvre que le pauvre en son âme,
L’être dont le cœur ne s’épanouit,
Retenu par ses doutes ou tant de regrets,
A-t-il perdu la voie de son espérance,
Il n’avance plus vers son intime bonheur,
Il a peur,
Grande est sa pauvreté,
Doit-il de nouveau s’enrichir,
Près des beautés de la vie s’enthousiasmer,
S’émerveiller devant tant d’humanité,
Entrevoir les vertus de la fraternité,
S’ouvrir à l’évidence des certitudes,
Aimer enfin et libérer sa passion,
L’unir à ses dons,
Pas à pas une inédite richesse emplira ce cœur,
Avouera-t-il alors son si grand bonheur,
Il ne sera plus pauvre.