Autrement dit : Des noms, des "non-s", des "Oui-s", des "bof" aussi et puis des loups qui crient !
Manuel Valls est donc notre nouveau premier ministre. Il a naturellement nommé ses collaborateurs de ministres, pour l"accompagner dans la tâche qui l'incombe.
A droite, on râle, à gauche, on approuve, plus ou moins mollement, et au milieu, le peuple français s'exprime.
"Carrément méchant, jamais content", chantait l'autre (ndlr :Alain, reviens ! Ils sont devenus fous),et en effet, les critiques fusent de toutes parts.
Curieusement, Politiques de l'opposition et citoyens veulent la même chose : Des résultats ! Du changement ! Autre chose quoi !J'ai envie de dire, comme d'habitude...
Non pas que je sois plus enthousiaste, crédule ou confiante en ce nouveau gouvernement. Loin s'en faut !
Ce qui me dérange, c'est le sempiternel "TOUS" pourris-les mêmes-pareils-nuls-escrocs-dans le même panier-tout, tout est fini entre nous...
Alors là, je m'interroge.
Et puis, il y a qui et quoi dans ce "tous" ?
Personnellement, quand j'entends "tous les hommes sont" ou "toutes les femmes pensent", je fuis ! On peut avoir des points communs en gardant sa singularité.
Et avec le "tous pourris", c'est un stéréotype qui est entretenu, et avec lui, une paresse intellectuelle qui permet la critique, en oubliant de passer par la case, réflexion. Ce qui est gênant, non ?
Et là, de m'apercevoir que le cœur du problème est peut-être là. La paresse intellectuelle et le prêt "à penser" 2.0, qui semblent se répandre à la vitesse de la fibre optique.
Loin de moi, un "C'était mieux avant" ! D'abord, avant quoi ?
Non. Seulement, à l'instar de ces fascicules "machin-truc POUR LES NULS", pratique pour une initiation mais incomplet dans le fond, il est dommageable de se satisfaire d'une information, en effet "d'annonce", qui provoque des réactions spontanées et émotionnelles, quand du savoir et de la réflexion sont nécessaires.
Prendre et laisser le temps, de faire, voir, écouter, réfléchir, agir...
Pour cela, je ne saurais trop vous encourager, à lire la revue média "InaGLOBAL" !Mais qui a encore le temps, quand tout va de plus en plus en vite, me direz-vous ?
"Tout" ? Encore ?
Je ne sais pas dans quelle dimension spatio-temporelle vous vivez, mais chez moi, une minute compte 60 secondes, une heure, 60 minutes, une journée, 24 heures...
Et de se rappeler que le temps se prend et se donne, il suffit de choisir...
Choisir, c'est le prix de la liberté et le privilège de la Démocratie, mais ça, c'est une autre histoire...
Téri Trisolini
*Détendons-nous c'est vendredi. Billet d'humeur donc :)
Cadeau Bonus : Quelques pistes de réflexion...
« Journal : institution incapable de faire une différence entre un accident de bicyclette et l'effondrement de la civilisation. »de George Bernard Shaw
« C'est à partir du moment où les opinions d'un journal se mettent à compter que le journal ne peut plus se permettre d'avoir une opinion. »de Bertrand de Jouvenel
« Incalculables sont les personnes n'ayant jamais eu d'autres opinions que celles de leur journal. »de Gustave Le Bon- Extrait de Les Opinions et les croyances
« On est tellement pressés d'aller on ne sait où, faire on ne sait quoi, chaque minute d'attente prend des allures d'éternité perdue. »de Jean Dion - Extrait du journal québécois Le Devoir - 18 Février 1999
« Liberté, égalité, fraternité ! Paroles vaines, funestes même, depuis qu'elles sont devenues politiques ; car la politique en a fait trois mensonges. »de Louis Veuillot - Extrait de Les libres penseurs
« Le véritable progrès démocratique n’est pas d’abaisser l’élite au niveau de la foule, mais d’élever la foule vers l’élite. » de Gustave Le Bon - Extrait de Hier et demain