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Démonte moi si tu peux !

Par Asmaa @frip0uille
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On dit souvent que le hasard fait bien les choses.. dans mon cas je ne qualifierais pas ça de "bonne chose" mais plutôt de quelque chose d’anodin.. qui n’arrive pas souvent. Comme à mon habitude, j’étais posée chez moi prête pour le rituel du soir, dixit miss hygiène de vie irréprochable. Dans mon lit, je gigotais dans tous les sens, impossible de trouver le sommeil ! Il m’obsède depuis un bon moment mais je n’ose pas. Par peur ? Par crainte ? Par appréhension ? Par pudeur ? La première fois n’est jamais simple.

Une flopée de questions se bousculaient dans ma tête, prêtent à jaillir à tout instant et je sentais que ce n’étais plus qu’une question de temps. J’ai donc pris mon courage à deux mains et je me suis lancée ! On n’a jamais qu’une seule vie après tout. Peu importe ce qu’on allait penser de moi, peu importe si ma réputation venait à prendre un coup.

Il était si près mais tellement inaccessible.. Rien à fiche, ce soir, je suis Louis XIV : "je ne demande pas, j’ordonne !"

Quand j’ai pénétré dans la pièce, il se tenait là, de marbre.. un Adonis, une statut grecque imperturbable mais je le connais si bien…. Cela fait bientôt 4 ans qu’on se fréquente tous les jours. Il m’a souvent laissé croire des choses mais je le connais que trop bien pour savoir que c’est un As pour dissimuler sa vraie nature : un pervers habité par le vice ! S’il croit que je vais m’arrêter à ça ! S’il croit que je vais rebrousser chemin ! S’il croit que je vais me défiler, il se trompe ! J’ai l’intime conviction qu’il vaut mieux que ça et qu’il peut changer.. il suffit de s’en donner les moyens. C’est pourquoi je suis déterminée pour en finir ; depuis le temps que j’attends ce moment, ce grand moment.

J’ai lu sur des forums qu’il fallait y aller en douceur au début. Il paraît même que ce genre de phénomène a le besoin pathologique d’être mis en confiance. Foutaises ! Je ne suis ni sa mère, ni sa soeur pour le ménager ! J’ai retiré ma veste et enfilé ma petite tenue pour cette occasion spéciale. Il a tout de suite compris que je n’étais pas là pour papillonner ! Ce soir, c’est lui et moi en toute intimité. Sans broncher, il s’est laissé caresser, éfleurer, palper dans tous les sens. Je rougissais à l’idée même de le toucher et mon coeur battait la chamade. Jamais de ma vie je n’ai autant transpiré. C’était fatiguant mais qu’est ce que c’était bon ! Je me suis découverte une facette de moi même que je ne soupçonnais pas. J’étais comme possédée. Je ne suis pas une féministe mais le dominer me réjouissais. J’avais entre mes mains ses membres les plus intimes, les plus vulnérables. Les heures passaient et il ne lâchait rien. En mon for intérieur, j’avoue avoir été impressionnée par son endurance… mais je sentais que la fin de ce moment intense était proche. J’avais raison. Il n’a pas résisté au coup de grâce. Orgasmique, tel est le mot qui définie la fin de ses ébats.


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