Écrivain français de la fin du XIXe siècle, Georges Bernanos sonde la joute spirituelle du Bien et du Mal. En particulier à travers le personnage du prêtre catholique aspiré vers la rédemption de l’âme de ses fidèles égarés. Aujourd’hui, je vous parle d’un livre qui m’a particulièrement marquée. Il s’agit de "Sous le soleil de Satan".
Sous le soleil de Satan est le premier roman publié de G. Bernanos. C’est grâce à celui-ci qu’il s’est fait connaître du grand public. C’est aussi le roman qui le décide à vivre de sa plume. Le récit est éclaté en trois parties mais à la subtile unité. Dans ce roman, Bernanos a pour objectif d’éveiller les cœurs et les esprits à la vie surnaturelle. Il critique le scientisme, doctrine selon laquelle tous les phénomènes tiennent de la connaissance scientifique ainsi le rationalisme. Ces derniers ayant contaminé le système ecclésial. Il est contre la compromission, il souhaite lui aussi exprimer une parole entière, authentique à la différence du sceptique. Comme toute personne laïque, il est « Prêtre, Prophète et Roi » avec le devoir insigne d’être l’apôtre du métier d’écrivain.
Des mots si fluides, un enchaînement presque parfait, des lignes qui m’obsèdent. Un voyage entre les pages… Un visage étonné, une mine triste, une colère mentale, un long soupir : éventail de sentiments que de simples phrases provoquent. Un engourdissement dans la main gauche ? Une fatigue du bras droit ? Mais je ne m’arrêtais pas. Une heure, puis 2, puis 3 puis la fin… Avec regret, en un dernier effort, je referme l’ouvrage, me couche sans un mot, plus aucun…
A George Bernanos, ma lumière, un guide dans l’océan de son ouvrage, de sa pensée.