Habillé d'un treillis bien trop grand, tondu à blanc de frais, l'air niais, ressemblant aussi un peu au "Gilles" de Watteau pas en blanc mais en kaki, je deviendrais bien vite un imbécile - ainsi que l'écrivais Boris à propos des lycéens - à la remorque d'autres imbéciles.
Si l'histoire s'arrêtait là elle serait inintéressante au possible. La vie est remplie d'imbéciles, militaires ou non. Pas de quoi en faire un camembert ni un papier pour blogue.
Mais voilà, je me dis aujourd'hui que j'ai quarante-cinq ans devant moi pour compenser ce vide, ce manque apparent. Alors, pas de temps à perdre. Solitude comblée : Aujourd'hui est un autre jour et cela seul compte.