Critiques Séries : Revolution. Saison 2. Episode 18. Austin City Limits.

Revolution // Saison 2. Episode 18. Austin City Limits.

Jason est un personnage que j’ai toujours beaucoup aimé dans Revolution. Dès son introduction, son duo avec Charlie fonctionnait très bien et j’avais déjà envie de le voir un peu plus dans la série. Malheureusement, cet épisode était son au revoir à Charlie. De toute façon, dès que le personnage a été « zombifié », il n’y avait pas de moyen de l’en sortir de là. Mais du coup, je ne demande vraiment comment va évoluer la suite de la saison. Il y a forcément une implication émotionnelle forte. D’un côté pour Tom Neville que l’on ne voit pas pour le moment mais aussi d’un côté de Charlie. Cette dernière a tout de même échangé quelques tendresses avec lui. Certes, Charlie s’est trouvé un nouvel homme dans sa vie en la personne du fils du Monroe (et physiquement, c’est de même plus excitant) mais j’aimais bien le personnage de Jason. Cette fin d’épisode est aussi la preuve que Revolution n’a pas peur de tuer des personnages comme elle avait pu le faire l’an dernier avec le frère de Charlie par exemple. Tom n’était présent qu’au début de cet épisode mais l’on sait que le père ne moque plus ou moins de son fils quand il a une idée derrière la tête. C’est assez dramatique car finalement il y a tant de choses à faire.
De toute façon, Jason et Tom n’ont jamais formé un duo intéressant. Notamment car ils n’ont pas la même vision des choses et du pouvoir. C’était donc normal que Jason retrouve ses anciens collègues. Nous retrouvons cette semaine Frank. En effet, Monroe et Miles vont le retrouver au milieu d’une petite séance de saxo masochisme avec une prostituée de je ne sais où. C’était assez drôle comme moment et bon enfant. On sent que Revolution ne veut pas tomber dans le trash non plus. Frank n’apporte pas grand chose à l’épisode si ce n’est qu’il permet d’évoluer vers la seconde partie. Ce n’était pas étrange de voir Frank mourir lui aussi à son tour. Mais c’est une bonne chose que Revolution fasse le ménage. En tout cas, j’ai envie de voir un peu plus souvent ce genre de choses dans la série. Monroe et Miles continuent de leur côté de former un vrai duo de choc. J’aime bien la manière dont ils pensent et ce même si ce n’est pas toujours dans le même sens (comme on avait pu le voir dans l’épisode précédent, confrontant justement leur idée de la Republic). Nous avons aussi notre gouverneur du Texas que Miles va tenter d’assassiner (ce serait trop facile s’il était mort).

Cette sorte d’Hugo Chavez en puissance est assez drôle surtout qu’au fond il n’y a pas grand chose d’intéressant pour le moment. Certes, Revolution poursuit toujours dans la direction des Patriots et il y a de nombreuses ramifications à décoder mais le tout aurait très bien pu prendre une forme beaucoup plus jouissive. Il va donc falloir attendre le prochain épisode à mon humble avis. Pour ce qui est de Aaron, ce dernier va enfin se rendre compte que la nanotech a pris le contrôle du corps de Priscilla. La nanotech voulait simplement voir ce que c’est que d’être… humain. Dans une scène assez touchante sur la fin de l’épisode tout cela se décante en quelques minutes. J’aimerais cependant bien que la série revienne un peu sur la nanotech. C’est un élément mythologique que j’aime beaucoup et qui a énormément de potentiel. Je trouverais en tout cas dommage que Revolution n’ait pas l’envie d’en dire plus alors que la série est en danger. Quand je pense que les dernières nouveautés lancées par NBC ne vont pas très fort, j’ose espérer que cela puisse permettre à la série d’avoir droit à une saison 3.
Note : 7/10. En bref, encore du bon Revolution.