Bates Motel // Saison 2. Episode 5. The Escape Artist.
Cet épisode était certainement l’un des épisodes les moins palpitants de la saison 2 et pourtant, j’ai malgré tout trouvé quelques qualités à l’épisode. Notamment chez Norma. Cette dernière est
vraiment le personnage principal de la série alors que pour tout le monde cela devrait être Norman. Mais disons que Norma est celle qui tient le plus la route quand il s’agit d’aider sa famille à
s’en sortir. Elle tente d’être là pour les gens qu’elle aime et ce même si au fond elle est complètement ravagée. Pas dans un sens psychiatrique mais psychologiquement. On sent qu’elle a du mal
par moment à tout gérer. Il faut dire que la famille Bates n’est pas très stable non plus. Mais le personnage de Caleb a amené une tornade dans la vie de Norma alors que cette dernière tentait de
se reconstruire. Sans compter sur le fait que tous les gens qu’elle rencontre se trouvent être des malfrats ou des gens qui ne lui veulent pas vraiment du bien. Vera Farmiga est
fabuleuse, radieuse et même touchante. Elle est tout ça à la fois et même plus encore. Mais cet épisode revient avant tout sur la relation entre Emma et son jeune garçon, tout propre sur lui si
ce n’est qu’il vend de l’herbe. Le moment le plus intéressant est certainement celui où Emma pose une question au sujet du sexe à Norma. C’est un peu comme si cette dernière savait déjà tout.
Il faut dire qu’avec son frère, elle a du en apprendre des choses. Sans compter sur son mari violent. Elle n’a pas eu une belle vie Norma mine de rien, que cela soit d’un point de vue des
relations qu’elle a entretenu (même le flic l’an dernier se trouvait être un vrai cinglé) ou encore avec ses enfants. Elle n’est pas heureuse. Pour en revenir à la scène entre Emma et Norma, je
crois que c’est l’une des plus belles scènes de la saison. C’est aussi une manière pour Bates Motel de nous montrer qu’il n’y a pas que les mystères qui comptent mais aussi les
émotions de se personnages. C’est très bien travaillé et l’on a envie d’en voir encore plus, tout simplement. C’est en tout cas ce que j’ai envie de voir dans cette série en plus de l’aspect plus
fou et mystérieux de chacun. De toute façon, il est difficile pour Norma de parler de sexe. Comme je le disais elle n’a pas eu une vie heureuse et elle ne peut pas garder de bon souvenir de ses
premières expériences sexuelles (puisque c’était avec son frère). La question d’Emma était innocente mais cela ne va faire que remonter de vieux mauvais souvenirs chez Norma. La pauvre, elle ne
méritait vraiment pas ça. Mais Emma n’y peut rien non plus.
Le seul intérêt de l’histoire de trafic de drogue c’est certainement l’incendie de la maison du shérif Romero. Cela va permettre à ce dernier de venir habiter au Bates Motel
jusqu’au bout de la saison. Son côté fouine va certainement le mener vers de nouveaux indices et à questionner un peu plus la famille Bates. Finalement, cet épisode fonctionne donc plutôt bien
dans son ensemble. En laissant plus ou moins de côté Norman, le tout prend une forme qui le plait. L’histoire de Norman et de Cody n’est pas ce que j’ai préféré dans l’épisode de toute façon. Et
puis on ne peut pas dire que cela ait énormément de potentiel non plus. Le seul intérêt est que Cody sait pour les problèmes de Norman, qu’elle a eu un père violent et qu’elle a couché avec
Norman. Le reste…
Note : 6.5/10. En bref, malgré quelques faiblesses, l’épisode fonctionne grâce à son implication émotionnelle.