C’est lors d’une discussion entre Didier Barbelivien et Mgr di Falco que le groupe Les Prêtres a vu le jour en 2010. La semaine prochaine, sortira dans les bacs Amen, leur ultime album.
C’est à l’occasion de cette sortie que nous avons pu mener un petit entretien avec le trio et Mgr di Falco pour parler du disque et revenir brièvement sur leur carrière.
Bonne lecture,
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Bonjour Messieurs,
Monseigneur, vous êtes à l’initiative du groupe Les Prêtres, comment avez-vous trouvé ces trois chanteurs ?
Lorsque, suite à la proposition de Didier Barbelivien j’ai donné mon accord de principe, il a fallu trouver les chanteurs et je me suis tourné vers certains de mes prêtres dont je connaissais les qualités. Le Père Bardet était dans la musique avant d’être prêtre, le Père Troesch avait fait un séjour chez Les petits chanteurs à la croix de bois, et Joseph avait aussi une passion pour le chant.
Vous avez acceptez facilement d’intégrer le projet messieurs ?
Père Troesch : Ça ne nous parlait pas trop car nous n’imaginions pas ce que ça allait devenir, ni si ça allait marcher, mais nous y sommes allés tout de suite, oui.
Comment se fait le choix des chansons présentes sur l’album ?
Père Troesch : Nous avons discuté des choix avec la production. Chacun a émis des propositions et ensuite le choix s’est fait facilement.
Et pour le travail d’orchestration, tout le monde participe également ?
Monseigneur di Falco : Les personnes qui travaillent là-dessus nous envoient ce qu’ils ont fait et si ça ne nous convient pas, nous faisons des remarques. Une fois l’arrangement et le mixage produits, nous donnons notre avis final et en général ça se fait très simplement.
Vous pouviez imaginer un tel succès et aussi rapidement ?
Père Bardet : Si attendre, non, je pense que personne ne pouvait imaginer que cela marcherait autant, c’était une aventure folle.
Comment avez-vous vécu ce succès rapide ?
Monseigneur di Falco : On ne se rend pas compte du succès et c’est ce qui fait que nous sommes tout à fait paisibles. On nous le répète, mais ce ne sont que des mots donc cela ne change rien à notre quotidien.
Dans quel état d’esprit êtes-vous avant la sortie de l’album ?
Monseigneur di Falco : Ce qui me réjouit le plus, et ce dont je suis le plus impatient, c’est de pouvoir aller ensuite à la rencontre directe du public avec les concerts. Ce sont des moments très forts pour nous.
Père Troesch : Il faut avouer que j’attends d’avoir l’objet entre les mains et de le voir.
Ce disque est annoncé comme le dernier, est-ce indiscret de vous demander la raison de ce choix ?
Monseigneur di Falco : Car ce n’est pas notre métier. On l’a fait pour trouver de l’argent et venir en aide à certaines associations, mais il ne s’agit pas l’essentiel de ce que nous faisons. On a pensé que c’était une belle aventure à laquelle nous pouvions mettre fin.
En parlant d’association, pouvez-vous nous dire à qui iront les bénéfices de ce nouvel opus ?
L’argent sera redistribué à ADT Quart Monde qui est une association s’occupant de personnes en grande précarité et nous allons aider aussi le Père Gilbert et son établissement d’accueil de jeunes en difficulté.
Vous avez hâte de présenter ce disque sur scène ?
Père Bardet : Oui nous sommes impatients de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir des lieux et d’en retrouver certains dans lesquels nous sommes déjà passés.
Pensez-vous qu’il y aura plus d’émotion pour cette dernière tournée ?
Père Troesch : Ça, nous allons l’expérimenter au fur et à mesure, il y aura peut-être un peu plus d’émotion lorsque nous verrons les dernières dates arriver. Mais chaque concert est tellement différent qu’il y a souvent des moments d’émotions.