Quatrième de couverture :Varsovie, 19 septembre 1940 : un officier de réserve polonais se fait volontairement arrêter lors d’une rafle par l’armée allemande. Son nom : Witold Pilecki. Sa mission : être interné dans le camp d’Auschwitz pour y constituer un réseau de résistance.
Témoin tragique d’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité, après presque mille jours passés dans l’antre du crime nazi, il est le premier homme à informer des conditions effroyables de détention à Auschwitz. Constatant qu’aucune intervention extérieure n’est menée, il s’évade au printemps 1943 pour raconter lui-même l’enfer concentrationnaire qu’il vient de vivre. « Dire ce que nous ressentions permettra de mieux comprendre ce qui s’est passé » : le Rapport Pilecki constitue la mémoire vive d’un homme qui fut l’un des plus grands résistants de la Seconde Guerre mondiale.
Arrêté et condamné pour espionnage par les communistes, il est exécuté clandestinement en 1948 à l’âge de 47 ans.