Broad City // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN
Broad City fait déjà partie des OVNIs de 2014 mais elle fait aussi partie de mes découvertes préférées de 2014. Il faut dire que le cru cette année n’a pas été très prolifique pour le moment mais peu importe, il y aussi eu quelques séries originales (Inside No. 9 par exemple) et quelques surprises plutôt sympathiques (About a Boy). Mais globalement c’est la bérézina. Surtout au rayon des comédies finalement. Mais Comedy Central nous a dégoté Broad City, produite par Amy Poehler. Elle s’inscrit directement dans la longue lignée de Girls, Louie et peut-être aussi un peu Parks & Recreation (mais alors juste un petit peu). On est à New York (pour une surprise) et nous suivons les aventures d’Ilana Glazer et Abbi Jacobson qui gardent pour l’occasion leurs prénoms. Abbi et Ilana forment un duo de choc. C’est une amitié amusante qui fonctionne particulièrement bien et ce dès le premier épisode. Je garde un très bon souvenir du pilote car quelques jours après l’avoir vu, je me suis souvenu que j’étais déjà en manque. Je n’ai pas voulu revenir chaque semaine sur chaque épisode de Broad City, peut-être est-ce une erreur mais en tout cas il me fallait revenir vous en parler une fois celle-ci achevée. Il y avait tellement de bons ingrédients mixés qu’au final la boisson était succulente.
C’est une comédie constamment drôle qui ne cherche jamais à se prendre la tête. Il y a eu quelques épisodes un peu moins bons que d’autres mais le tout fonctionne tellement bien que l’on ne peut jamais être déçu. D’ailleurs, je pense que « Fattest Asses » par exemple est l’un des meilleurs épisodes de comédie que j’ai pu voir cette année avec un autre épisode de Broad City. C’était bordélique mais dans le très bon sens du terme. Abbi et Ilana sont des BFF mais elles sont aussi très différentes l’une de l’autre. C’est ce qui créé plus ou moins l’alchimie chez ces personnages.
Ilana - « An orgie but not in a sexual way. Just like for the arc de triomphe »
Abbi - « What is an arc de triomphe ? »
Ilana - « It’s when two dudes go down on us. It’s to picture it and there’s butt to butt and you and I are Oprah hands »
Mais ce qui fonctionne dans « Fattest Asses » c’est le fait que la série se permet tellement de choses dans cet épisode avec ses personnages. On n’a jamais l’occasion d’avoir un moment de répit.
Ce qu’il faut savoir avant tout c’est que Broad City vient d’une web-série. Je n’ai vu aucun épisode de cette web-série pour le moment (mais je vais me ruer dessus après) mais je dois avouer qu’il y a souvent une ambiance qui, dans cette série, nous donne l’impression d’avoir une juxtaposition de sketchs que l’on aurait très bien pu voir dans plusieurs petits épisodes. Mais le mélange fonctionne très bien (notamment dans « Apartment Hunters »). L’univers est si riche que j’ai déjà hâte de voir la seconde saison commandée par Comedy Central il y a de ça plusieurs semaines maintenant. Le sens de l’humour est là, les actrices sont tops mais je trouve dommage que Amy Poehler n’ait pas fait une apparition dans la série. Il y avait largement de place pour elle (mais bon, peut-être qu’elle sera là). Finalement, Broad City est une très bonne et belle surprise. Car oui, il y a aussi la mise en scène qui est très réussie dans cette série. C’est ce qui lui donne par moment, quand elle se concentre plus sur le côté chronique de vie de ses deux amies.
Note : 8.5/10. En bref, une brillante surprise qui mérite d’être vue (et revue).