Janine Boissard, le nom de cette romancière française parmi les plus populaires vous dit peut-être quelque chose.
Après Chuuut !, que nous chroniquions ici, celle-ci a publié le mois dernier chez Fayard son nouveau roman intitulé Belle arrière-grand-mère dans lequel nous retrouvons notre chère Babou, une héroïne phare de l’auteure.
Après diverses péripéties familiales, Babou pensait pouvoir enfin avoir du temps pour elle et surtout pour la peinture. Elle à trouvé son nouveau thème, ce sera une période Âme.
Mais c’était sans compter sur sa grande famille toujours pleine de surprise qu’elles soient heureuses ou malheureuses. C’est ici trois nouvelles histoires en une que nous allons vivre aux côtés de cette toute jeune arrière-grand-mère.
La première, est justement l’arrivée surprise, c’est peu de le dire, de la petite Adella dans la tribu. Elle est la fille du jeune Justino, 18 ans qu’il a eu avec Haydée, mais le père est loin d’être ravi. L’épanouissement d’un petit être étant en jeu, Babou laisse tomber ses pinceaux et va régler ce problème à sa manière avec l’aide de son commandant de mari, Grégoire.
Mais voilà qu’à peine les troubles apaisés, Félicité, la mère de Babou quitte cette terre et voilà toute la famille unie dans cette épreuve. Mais même absente, Fée, comme on la surnomme, apportera une solution à la fermeture du restaurant de Boris, le gendre de Babou.
Et pour terminer, c’est au chevet d’un jeune garçon victime de maltraitance psychologique que Babou va se retrouver, mais un peu en tant que spectatrice. Car en effet, sur cette « affaire » c’est le commandant lui-même qui va prendre les choses en main et surprendre plus d’une personne dans la famille.
Je vous rassure tout de suite, il n’est pas utile de connaître le passé de la famille pour vous plonger dans ce nouveau roman, et évidemment, il y a un fil conducteur tout au long de celui-ci qui relit les chapitres entre eux.
Que vous ayez déjà passé du temps ou nom avec cette famille, vous vous laisserez emporter dès les premières pages de ce roman qui se lit tout seul. Est-ce le style naturel de l’auteure ou le fait que ce sont des histoires de familles qui peuvent nous toucher de près, je n’ai pas la réponse, mais on ne peut que se prendre de passion pour Babou et sa tribu.
Belle arrière-grand-mère de Janine Boissard, Editions Fayard, 348 pages, 20€.