Chacun s’accorde à penser que le monde politique suit une trajectoire déterminée par ce que l’on appelle aujourd’hui des « Think Tank », sorte de laboratoires d’idées privées indépendant de l’état, mais qui conseillent justement sur la politique à suivre et à appliquer dans tous les domaines.
On en voit l’efficacité avec la gestion désastreuse de ceux qui nous gouvernent et qui semblent incapables d’appliquer des idées propres pour le bien de tous.
Souvent, on se demande comment tel ou tel ministre est-il capable de dire des âneries, comment il ou elle, est-il encore capable d'énoncer des raisonnements illogiques et incohérents, parce que justement, ces « Think Tank » qui les conseillent, sont indépendants et trop loin de la réalité quotidienne, trop loin des préoccupations quotidiennes du peuple et de ses difficultés, d’où ce détachement total du monde politique.
À cause de ces groupes de pensée, notre société se retrouve bloquée, coincée, engoncée dans des idées qui s'entrechoquent et qui se mêlent aux intérêts privés des multinationales et des influences de grandes puissances qui tentent d'influer sur le destin de la France en se rapprochant de leurs intérêts économiques. Il y a donc une énorme fraude et une terrible "mauvaise" bonne foi dans les intentions véritables de ces "Think Tank"
Ces « Think Tank » déterminent les choix et les décisions à prendre, soit disant dirigés par un conseil de « sages » qui, contrairement à ce que l’on imagine, sont au service d’intérêts plus puissants, ce sont des états dans l’état chacun dévolu à un parti politique, ils sont impossible à cerner, sorte d’hommes et de femmes invisibles qui soufflent à l’oreille des dirigeants ce qu’ils ont à faire en les laissant croire qu’ils sont toujours maîtres de leur destin, ce sont de mauvais génies qui servent des causes anti-citoyennes.
Or, le citoyen ignore l’existence même de ces groupes de réflexion, et juge et accuse les dirigeants pour les erreurs commises, et pour cause, il n’y a que le dirigeant qu’il voit. Ainsi, le gouvernement Ayrault avait les pieds et poings liés par les décisions et les ordres du président, qui, lui-même, était à l'écoute de son second gouvernement, invisible, inexistant celui-là, et qui le conseillait.
Les « Think Tank », comme les grands studios américains, visent à la destinée des hommes politiques et de la France, ils décident le chemin que doit suivre ceux qui nous gouvernent. J’en veux pour exemple la vie privée et tumultueuse de notre président :
Anne Hidalgo, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, Julie Gayet… jusque là, rien à dire.
Notre président n’est pas rancunier, il fait de Mme Hidalgo, la Maire de Paris (élue démocratiquement mais imposée et soutenue par le PS), de Ségolène Royal, aujourd’hui la Ministre de l’Écologie - même si elle n’y connait pas grand-chose -, de Valérie Trierweiler… que fait-il de Valérie Trierweiler ?
Ah, voilà la question que nous devons nous poser, comment faire pour faire entrer Ségolène Royal au gouvernement avec Valérie Trierweiler, la première Dame en place à l’Elysée ? Elles ne s’apprécient pas, ne se supportent pas, c’est du moins, l’image que nous en avons.
Il n’y a donc, pas d’autre solution que de se débarrasser de MmeTrierweiler, en mettant en valeur et sur la place publique, comme une fille qu’on expose sur le marché aux esclaves, une idylle entre le président et une actrice, ce qui a été fait brillamment par la presse à scandale, complice d'une stratégie politique, consciente ou pas, mais ce n’est, semble-t-il, pas exactement ce qui s’est passé.
Imaginons que le « Think Tank » du PS ayant étudié la popularité de Mme Royal auprès des électeurs, ait souhaité l’intégrer au gouvernement, mais Mme Trierweiler s’y opposait pour des raisons que l’on connaît, jalousie de femme, « [1]Foolish Wives ». Un accord est donc passé avec désormais l’ex-première Dame, pour qu’elle laisse la place libre à Mme Royal, en vue des élections municipales, exit la première Dame, entrée de la mère des enfants du président, en toute logique et en toute sérénité. Madame Royal entre au gouvernement par la grande porte, sans Madame Trierweiler pour la lui lâcher au passage.
Mme Trierweiler s’est donc sciemment sacrifiée pour la France, et voilà à quoi servent les « Think Tank », à manipuler les idées et les personnes pour faire croire au plus grand nombre, qu’il s’agit d’un hasard, d’une coïncidence, alors que tout est calculé, mesuré et sciemment organisé.
Le « Think Tank » est donc un pouvoir caché et agissant, constitué d’universitaires, d’économistes brillants, de personnalités issues de tous les domaines, mais l’on se rend compte que l’arrogance de ces membres les empêche d’être de si bons conseillers, après tout, puisqu’ils sont incapables de permettre à nos dirigeants de réussir, d’une part leur mission, d’autres parts d’être populaires.
Nous vivons une époque formidiable...
crédit photo Gala.fr/© Prisma Presse -
[1] Film d’E. Von Stroheim, 1921