Premier Secrétaire Fédéral
du Parti Socialiste de Seine-Maritime, Christophe Bouillon a tiré les premiers enseignements des résultats issus des deux tours des élections municipales. Un vrai message de découragement et de
colère s’est exprimé.
En Seine-Maritime, sur 51 villes de plus de 3.500 habitants, 7 basculent : 6 à Droite dont 2 ou 3 retrouvent une situation identique à l’avant 2008 et 1 à gauche, Saint Valery en Caux.
Notons que si le Parti Socialiste était présent dans toutes les communes de plus de 3.500 habitants ce n’était pas le cas de la droite UMP-UDI absente à Elbeuf, Petit-Quevilly, Malaunay, St
Pierre-lès-Elbeuf etc.
Dans les conditions difficiles que l’on connait, pour les socialistes seinomarins, c’est le témoignage d’une résistance par un travail de proximité et, le plus souvent, de rassemblement.
Les défaites sont très largement dues à une forte abstention de l’électorat de gauche.
Nulle part, il n’y a eu de vote d’adhésion à droite. L’exemple de Montivilliers montre que le jeune socialiste Jérôme Dubost (première campagne) au terme d’un travail remarquable, d’une action
incessante de terrain, n’enregistre qu’une poignée de voix de retard face à une figure de l’UMP. On est donc loin d’un raz de marée pour la droite.
De son côté, le FN (présent dans 20 villes au premier tour puis 8 au second) se tasse, la grande percée n’ayant pas eu lieu.
Le Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste de Seine-Maritime rappelle que le sens du collectif doit vite redevenir une règle.
En effet, les contextes de désunion et de dispersion à gauche ont rendu encore plus difficiles des situations déjà ballottées par le vote sanction national.
Christophe Bouillon adresse à l’ensemble des candidats ayant défendu les valeurs de la gauche un message de remerciement pour des campagnes menées avec dignité, ferveur et combativité. Demain,
d’autres combats importants attendent l’ensemble des élus et militants socialistes. En situation majoritaire, ils mettront en œuvre les programmes que leurs concitoyens ont approuvés ; en
situation d’opposition, ils seront des remparts contre toutes dérives, nul ne peut en douter.
L’avertissement a été entendu.
Les électeurs n’ont pas jugé le bilan ou le travail d’un élu local. Ils avaient besoin qu’on s’adresse à eux. Ils ont exprimé une impatience quant aux mesures prises, notamment sur le terrain
économique, et qui doivent porter plus rapidement leurs fruits. Un gouvernement nouveau devrait donc permettre de porter une parole renouvelée avec la certitude que les décisions prises doivent
être mieux expliquées.
Source : PS76