The Tomorrow People // Saison 1. Episodes 17 et 18. Endgame / Smoke and Mirrors.
Avec la révélation de la fin de l’épisode précédent, je dois avouer que je m’attendais à ce que « Endgame » s’achève de façon différente. J’avais envie que cet épisode
se serve de ça pour que Stephen devienne un peu plus fou sur les bords mais il n’en est rien, il reste solide comme un roc et c’est bien dommage. Malgré tout, cela va permettre à Jedikiah de
révéler plusieurs choses à Stephen. Il faut dire qu’il cache tellement de secrets qu’il peut en raconter quelques uns sans problème. Le but de Jedikiah apparemment c’était pour garder Stephen en
sécurité mais bon, on sait pertinemment que ce n’est qu’une justification scénaristique bateau. Car il n’y a rien d’exceptionnel là dedans mine de rien. Cet épisode était donc un épisode
mythologique mais la mythologie de la série, aussi riche soit-elle est toujours terriblement mal exploitée par le scénario. Disons que l’on ne sait pas vraiment ce qu’il faut attendre de
The Tomorrow People. Jedikiah passe encore une fois pour le méchant et le gentil dans l’histoire car il a beau être quelqu’un de détestable, il est aussi quelqu’un qui finalement
ne veut pas de mal à tout le monde. Enfin, en apparence jusqu’à ce que la série nous prouve le contraire. Comme à son habitude.
Le fait que Jedikiah demande l’aide de Stephen et John change plus ou moins la dynamique de la série. On ne s’attend pas nécessairement à ce que John revienne aussi tôt vers Jedikiah mais d’un
autre côté c’est plus ou moins la seule figure paternelle qu’il a. Le but de ces deux épisodes est de nous amener vers le retour de Roger, le père de Stephen. Ce dernier doit être remis en état
de marche et seul Stephen peut le faire. Il y a aussi The Founder. Pour ce qui est de ce personnage, je dois avouer que je ne savais encore une fois pas quoi en attendre mais l’épisode exploite
sa mythologie de façon étrange. Ce n’était pas pour autant totalement détestable ou ennuyeux. J’ai passé un agréable moment tout de même. Ce qui est amusant c’est que The Founder réussi à faire
croire que Jedikiah est le méchant quand ce dernier dit l’inverse. Mais l’aspect le plus décevant et inintéressant de l’épisode c’est celui qui nous parle de Cara. Cette dernière ne sert plus à
grand chose dans la série et c’est bien dommage. Disons que The Tomorrow People est devenue une vraie série de mecs et les femmes sont reléguées au second plan.
Pour ce qui est du cas de la semaine, je dois avouer que je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela soit quelque chose d’aussi inutile. L’introduction montrait du potentiel mais en fait
ce n’est que du remplissage pour nous éloigner du reste. Car le reste est forcément beaucoup plus intéressant. Je pense à la machine mais aussi à Jedikiah, maintenant seul au monde. En effet, ce
dernier doit convaincre Stephen de voir que Bathory n’est pas quelqu’un de bien simplement en montrant ses pouvoirs à son frère. Mais qu’est-ce qui est passé par la tête des scénaristes pour que
l’on nous offre une scène aussi ridicule et inutile que celle-ci. Je ne sais pas trop mais en tout cas c’est une vraie déception. Je n’oublie pas non plus la collègue de Stephen avec qui ce
dernier va passer de bons moments au lit. Après tout, il faut bien que Stephen puisse aussi prendre un peu de plaisir à côté. Le pauvre, il se démène à la tâche pour sauver tout le monde alors
une petite scène de sexe c’est un moyen de lui montrer la gratitude des personnes avec qui il travaille. Peu importe si c’est ridicule. Mais cet épisode permet aussi de poursuivre un peu plus la
relation entre Jedikiah et John qui, je trouve, n’est pas si mal fichue que ça.
Note : 5/10. En bref, deux épisodes avec leurs bons comme leurs mauvais côtés.