Paris ? Encore ? Mais le sujet est inépuisable ! On pourra bien faire des clins d’œil aux artistes, historiens, peintres, photographes qui nous ont précédés, il y aura toujours de quoi écrire, filmer, peindre ou photographier dans la capitale et à son propos. Didier Gérardin est de ces photographes qui s’y promènent, en quête de l’image qui exprimerait le mieux ce que la ville donne, ce que la ville montre. Un pas de danse au Trocadéro, un nuage à La Villette, des acrobates à Beaubourg, la fête de Ganesh dans le 10e arrondissement… Et, en y prêtant un peu d’attention, ce sont des photos qui ressemblent à du jazz, solos, chorus, saxophone, piano, et parfois même violon ou accordéon. Des photos noir et blanc, comme un peu de nostalgie, mais aussi comme pour marquer du respect à ces amoureux qui s’embrassent à la sortie d’un métro, aux sans logis qui marchent, marchent dans le froid de la ville dont les trottoirs fument, aux passants qui franchissent le périphérique pour entrer dans la ville. Le vieux Paris n’est plus, on le sait, mais ses chansons continuent d’accompagner notre imaginaire, comme celle de Fréhel :
Où est-il mon moulin de la Place Blanche?
Mon tabac et mon bistrot du coin?
Tous les jours pour moi c´était Dimanche!
Où sont-ils les amis les copains?
Où sont-ils tous mes vieux bals musette?
Leurs javas au son de l´accordéon
Où sont-ils tous mes repas sans galette?
Avec un cornet de frites à deux ronds
Où sont-ils donc?
J'ai vu cette exposition à la MJC Boby Lapointe de Villebon-sur-Yvette (91)
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble