Ligue des Champions : Tata yoyo

Publié le 01 avril 2014 par Levestiaire @levestiaire_net

Le Barça allemand et le Barça espagnol n’ont pas réussi à gagner. Que se passe-t-il ?

On pourrait commencer l’analyse de la soirée par le chiffre de possession et de passes, qui sont toujours aussi impressionnants chez les dominateurs. Dans ce cas-là, on dirait que le Bayern et le Barça ont donné une putain de leçon à leur adversaire. On pourrait.

Mais pour une fois, on va juste commencer par dire que les deux premiers quarts de finale ont été mauvais, comme Messi et comme Müller. Pour le deuxième ce n’est pas de sa faute, il a été placé en avant-centre seul, ce qui est à peu près le seul poste où il ne faut pas le mettre. C’était bien vu de la part de Guardiola, comme de demander à personne de marquer Vidic sur corner, ou de formater tellement les Barcelonais qu’ils ne peuvent plus jouer autrement.

Voilà qui nous conduit donc à l’autre quart de finale du soir, et à sa conclusion : si c’est Diego le buteur, alors l’Atletico, c’est quand même pas génial. Zapper de temps à autre sur ce match n’en a offert qu’une vision partielle, sans doute, mais les dix dernières minutes ont été suffisamment éclairantes : les milieux dégagent en touche, les défenseurs dégagent en touche, les attaquants dégagent sur le banc. Quand on fait de la télé sur une chaîne qui dispose aussi des droits du match retour, on appelle ça poliment une opposition de style. Mais on pourrait aussi être désobligeant et dire qu’à la fin ça a fait 1-1. Juste pour ceux qui admirent autant le jeu de passes catalans et son pressing étouffant, rappelons qu’à l’époque ça faisait 3-0 à la mi-temps les mauvais jours. Messi n’a donc pas mis la quart d’un quadruplé, par contre il a perdu les trois quarts de ses ballons. Heureusement qu’il y avait Neymar. A force, c’est même plus une vanne. Bon, ok, c’est en un peu une : il suffit juste de regarder qui lui fait la passe.

Pendant ce temps-là, Pires et Papin ont regardé Manchester-Bayern, donc on y revient. Evidemment pour dire la plus grosse connerie, c’est Pires qui l’ouvre : « J’ai eu peur dans les vingt premières minutes : 70%, 700 passes, ça veut dire la maîtrise totale sur le jeu. » Eh non avec Guardiola, en prenant le temps, ça veut dire 1-1. Et heureusement qu’il y a eu Mandzukic. Ca non plus c’est même pas une vanne.

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