Le Loiret au cours très court...
Ce n'est qu'après bien des débats que le département a été baptisé du nom du plus petit des affluents de la Loire : Le Loiret. Seulement long d'environ 15 kms, le Loiret qui serpente côté rive gauche de le Loire, prend naissance au milieu du Parc Floral de la Source au lieu dit du "Bouillon". Il s'agit en fait d'une des résurgences "Karstiste" de la Loire après un parcours souterrain de près de 14 km. Le Loiret est aussi alimenté par 3 cours d'eau venant de la Sologne : la Bergeresse, le Dhuy et le Leu.
La Source du Loiret La Point de Courpain
Ce petit affluent du fleuve royal - quasiment privé, bordé d'élégantes habitations et de moulins, à l'exception de son embouchure - coule en contrebas du versant sud du Val de Loire et se jette dans la Loire à la Pointe de Courpain classée réserve naturelle, sur la commune de Saint-hilaire-Saint-Mesmin.
Ce site classé en 1943, offre aux Loiretains des balades dominicales de choix le long des rives. La végétation changeante au fil des saisons constitue des refuges naturels pour la faune sauvage ligérienne.
Petit tour printanier sur les chemins des Moulins d'Olivet
Au printemps..., bon merle doit nicher !
Ici, de belles propriétés jalonnent les rives du Loiret
Bourgeons de platane en train de s'ouvrir
Les chatons d'un Charme commun
Toilettage de la Foulque macroule (Fulica atra)
Selon l'incidence du soleil, les reflets moirés de la tête du Colvert varient du bleu au vert...!
Les chatons d'un saule pleureur
Au printemps les couples de canards se forment...
Coquette, cette cane lisse ses plumes
Les ablutions bruyantes du cygne
Cette foulque macroule construit son nid à la surface de l'eau
Chatons d'un groseillier sauvage
L'Elodée du Brésil (Egeria densa) envahit le lit du Loiret
L'élodée du Brésil, une menace pour les eaux du Loiret
L'élodée dense alias Egeria densa est une plante vivace aquatique dioïque de la Famille des Hydrocharitaceae.
Elle nous vient d'Amérique du Sud, plus précisément du Brésil comme son nom l'indique, ainsi que des régions côtières de l'Argentine et de l'Uruguay. Elle est utilisée depuis le début du XXème siècle, en aquariophilie et dans les bassins de jardin.
Puis, introduite malencontreusement dans la nature, elle a colonisé peu à peu les milieux aquatiques en France ayant des hauteurs d'eau variables de 20 cm à 3 m de profondeur.
Cette plante s'ancre profondément avec des racines de plusieurs dizaines de centimètres dans le fond des des pièces d'eau, des canaux ou des rivières et reste submergée.
Ses tiges grêles d'un demi centimètre de diamètres peuvent mesurer jusqu'à 3 mètres de long.
Les feuilles de couleur vert-vif comme les tiges, mesurent de 1 à 3 centimètres de long par 5 millimètres de large. Elles sont verticillées par 4, sur une tige avec des entre-nœuds assez courts.
Floraison : Des fleurs blanches de 18 à 25 mm de diamètre, à 3 pétales, émergent à la surface de l'eau d'août à octobre.En France, l'Élodée dense qui est une plante dioïque, ne peut cependant pas se reproduire de façon sexuée, car seuls les plants mâles ont été introduits en Europe. La formation de graines par la pollinisation d'une fleur femelle par du pollen d'une fleur mâle n'est ainsi pas possible.
Par contre la reproduction végétative est redoutable : Les tiges coupées se ramifient très facilement et les tiges cassées transportées par le courant s'enracinent en aval dans une eau plus calme grâce aux racines dormantes présentent au niveau des nœuds des tiges.
A terme, elle peut asphyxier le milieu aquatique, mettre en danger sa biodiversité en favorisant le développement d'algues toxiques, de cyanobactéries, de la diminution de la luminosité des fonds,...
Cette plante potentiellement très envahissante contraint à faire des nettoyages manuels ou mécaniques comme illustré sur la photo ci-dessus dans les eaux du Loiret.
Floraison spectaculaire des magnolias
Le magnifique jardin du Moulin du Bac