Resurrection // Saison 1. Episode 4. Us Against the World.
Resurrection me rappelle Under the Dome. C’est bête mais je crois que les deux séries sont plus ou moins les mêmes. Pas du point de vue de l’histoire ou du
dénouement mais plutôt d’un point de vue qualitatif. Les épisodes s’enchainent et la série devient de plus en plus décevante. Surtout que je trouve dommage qu’ils n’exploitent pas un peu plus les
bons ingrédients de Resurrection car il y en a. A la fin de l’épisode précédent, je dois avouer que je ne m’attendais à ce que la série gère le retour de Rachel de la sorte. En
effet, Tom nous apprend que Rachel s’était suicidée il y a de ça douze ans. Son retour est d’autant plus surprenant, surtout quand l’on sait qu’à la fin de l’épisode précédent elle avait dit
« Did I really die ? ». Mais Rachel ne voit pas son retour comme une malédiction et je trouve ça assez intelligent. Les bons sentiments sont là, les
facilités aussi mais c’est certainement la partie de l’épisode que j’ai la plus apprécié. Maintenant que Rachel n’a plus envie de mourir et qu’elle est triste de voir que Tom a refait sa vie, je
suppose que l’on a avoir droit à des retrouvailles entre les deux ex tourtereaux petit à petit. Cela ne peut pas se dérouler autrement de toute façon, ce serait bien trop facile.
Pendant ce temps, tout le monde part à la recherche de Caleb. Sa disparition est terriblement artificielle, tout comme le personnage finalement. Disons que je n’ai jamais réussi à comprendre ce
que Resurrection voulait dire avec lui. Il y a de la rétention d’information certes mais c’est bien plus que ça. Notamment car Caleb n’a jamais su devenir intéressant. Le
cliffangher à la fin du second épisode m’avait beaucoup plu, notamment car j’avais l’impression que Resurrection prenait enfin quelques risques. Mais il n’en est rien. Tout cela
s’achève de façon très décevante et du coup, je me demande vraiment où est-ce que l’on va bien pouvoir aller par la suite. Car il reste après « Us Against the World »
encore quatre épisodes avant la fin de la saison. Cela peut paraître court comme long. Pour le moment, c’est très court. Surtout que la série amène les choses de façon très laborieuse. L’enquête
en elle-même patauge dans les rouages de la série policière bas de gamme. Le pauvre Omar Epps ne s’en sort pas trop mal mais le personnage est absent de presque tout
l’épisode.
Note : 5/10. En bref, avec du bon comme du mauvais, Resurrection devient une série qui m’indiffère. Dommage car le pilote était si beau et plein de promesses.