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Critiques Séries : Friends with Better Lives. Saison 1. Pilot.

Publié le 01 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Friends with Better Lives // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Avec Friends with Better Lives veut certainement avoir un nouveau How I Met Your Mother sans trop y croire. Et ils ont bien raison car ce premier épisode était très mauvais. Pourquoi le casting n’est pas mauvais mais comme toujours, le casting est loin de tout faire. Créée par Dana Klein (Friends), je me demande pourquoi les séries veulent parfois vivre dans le passé. Friends reste l’une (la ?) de mes comédies préférées mais je ne compte plus le nombre de séries qui tentent de lui ressembler sans jamais réussir à le faire depuis le temps. Alors que l’on avait tendance à voir des comédies différentes et plus originales, Friends with Better Lives revient à la charge et c’est tout sauf drôle. Car tout le monde a beau y mettre de l’énergie et notamment James van der Beek (Don’t Trust the Bitch in Apartment 23) mais je ne comprends pas trop où est-ce que cette série veut réellement en venir. A vouloir trop ressembler à son modèle, la série se perd régulièrement dans des dialogues peu inspirés, pas très drôles et surtout inintéressants. Du coup, le destin des personnages ne donne pas envie d’être suivi et le téléspectateur que je suis n’a qu’une seule envie : fuir. Et c’est ce que je vais faire ne vous inquiétez pas. Hors de question que je me coltine toute une saison de cette comédie.
Des amis trentenaires mènent tous une vie qui les insatisfaits, qu'ils soient éternels célibataires, mariés ou fraîchement séparés. Pire, ils se jalousent les uns les autres, persuadés qu'ils seraient plus heureux en échangeant leurs quotidiens...

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Pourtant tout partait du bon pied. Dana Klein à la création, James Burrows à la réalisation, James Van der Beek et Zoe Lister au casting mais rien n’y fait. Tout semble tellement mal fichu et surtout pas drôle. Il y avait du potentiel, peut-être pour prendre la relève de How I Met Your Mother, souvent décrite comme la digne descendante de Friends (même si globalement elle n’en a pas du tout les qualités). Les personnages sont superficiellement écrits et du coup le téléspectateur s’ennui terriblement. C’est sûr qu’il ne faut pas s’attendre à un film d’action mais à une comédie rythmée dans l’esprit de ce que CBS a l’habitude de nous offrir. Le titre de la série est presque drôle, c’est un peu comme si l’on prenait Friends mais que l’on voulait ajouter un acronyme derrière histoire dire que c’est encore mieux que la série culte. Sauf que c’est tout le contraire. On a donc des personnages particulièrement ennuyeux (je pense à Bobby et Andi Lutz, incarnés par Kevin Connolly et Majandra Delfino) et puis de l’autre à une belle énergie de la part de Will et Kate. Sauf que voilà, Will et Kate ne peuvent pas porter la série et encore moins être drôle quand le scénario se contente de quelques répliques écrites sur un coin de table.
C’est l’impression que j’ai eu en regardant ce premier épisode. Je pense que Friends with Better Lives aurait très bien pu être drôle avec Will et Kate. Mais seulement Will et Kate en guise de héros. On n’a pas besoin de tout cette attelage ennuyeux autour des Lutz. Bien au contraire ils sont là pour encroûter une série qui a déjà des années de retard sur le monde de la comédie. La série n’est pas non plus suffisamment subversive à mon goût pour sortir du lot. Disons que quand l’on a un sujet aussi rasoir que les bandes d’amis et que l’on évolue dans un monde en multi-cam, forcément il est difficile de voir quoi que ce soit d’intéressant intervenir. Il ne se passe rien qui me donne envie de revenir et les répliques semblent vraiment toute plus ou moins tomber à plat. Il ne reste donc pas grand chose à Friends with Better Lives si ce n’est deux membres de son casting qui tentent de mettre leur coeur à l’ouvrage et ce même si globalement, tout est si pauvre que l’on ne fait que les plaindre tout le long.
Note : 2/10. En bref, entre ennui et déjà vu, la série fait dans le bas de gamme de la comédie automatique. Sans aucune originalité et ce malgré la belle énergie de Zoe Lister et James van der Beek, on ne peut que regretter Apartment 23 pour ce dernier.


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