Le billet de JPROCK:
Le Cirque Royal n’affiche pas complet pour accueillir ce soir Gerald de Palmas.
Le chanteur pop-rock français a sorti en 2013 un album principalement axé sur les guitares tout simplement intitulé De Palmas.
Va t-il ce soir me convaincre plus qu’il ne l’a fait les deux autres fois où j’ai eu l’occasion de le voir sur scène ?
Pas vraiment…
Avant l’arrivée sur scène de la vedette du jour en dehors d’Obama qui nous a bien cassé les bonbons avec sa visite ultra sécurisée frôlant la paranoïa c’est Arno Santamaria qui se charge de chauffer
la salle.
Cet auteur compositeur bien sympathique ne va pas laisser un souvenir impérissable mais s’acquitte néanmoins avec talent de la tâche qu’il lui est confiée dans la
bonne humeur et avec des compos parfois intéressantes.
Sympa.
Quant à De Palmas il se présente sur scène guitare électrique à la main épaulé par trois musiciens, guitare , basse , batterie.
Et puis les guitares sonnent rock français, vous savez, ce son qui caractérisait les productions françaises des années septante avant que les musiciens de
l’Hexagone ne trouvent réellement le son US pour sonner aussi bien que leurs camarades d’Outre-Atlantique.
Alors qu’un Jean Louis Aubert sonne définitivement rock, de Palmas ne parvient pas à s’échapper d’un son pop-rock-variété qui ne satisfait réellement qu’un public peu habitué à écouter
l’original. Tout ça ressemble à du rock, n’est pas du rock, c’est du canada-pop-rock comme dirait la pub! ( les plus jeunes se renseigneront auprès de leurs parents pour comprendre
l’allusion..)
Bref, malgré les hits qui sont bien présents comme "Sur la Route", "Marcher dans le sable", "Au Paradis", "Une Seule Vie", "J’en rêve encore", "Elle habite ici », et auxquels s’ajoutent la
plupart des titres du dernier album, Gerald ne me convainc pas et je ne peux m’empêcher plusieurs fois de bailler aux corneilles ( non , pas le chanteur !) et je sens petit à petit l’ennui me
terrasser.
C’est donc au son de l’ovation bruyante d’un public de fans visiblement ravis ( normal, ce sont des fans !) que j’accueille le dernier titre du set avec
satisfaction en me jurant que cette dernière tentative d’appréciation de l’oeuvre du Français serait la toute dernière et que la prochaine fois ce sera sans moi.
Je laisse la place aux fans des restos du coeur et m’en vais de ce pas écouter du rock , du vrai, celui qui tache et qui dérange; dans la bagnole c’est les Stooges !
Et en plus des connards ont brisé un carreau de ma limousine … Putain de soirée !
Texte et photos JPROCK.