Un film de Eran Creevy (2012 - UK, USA) avec James McAvoy, Mark Strong, Andrea Riseborough, Peter Mullan, David Morrissey, Daniel Mays, Johnny Harris
Le train-train. Froid et confus.
L'histoire : Max est un jeune flic, idéaliste et fougueux. Malgré les ordres de ses chefs, il continue de poursuivre une bande de cambrioleurs qui s'enfuit à moto. Il ne réussit à faire tomber que le dernier, le chef de gang, lequel le blesse à la jambe, mais l'épargne avant de filer. Max se fait vertement tancer par ses supérieurs qui supportent mal ses prises de risque, et son côté je-sais-tout alors qu'il manque d'expérience. Parallèlement, les élections municipales se préparent et les candidats sont en pleine effervescence car la sécurité dans la ville est l'objet de toutes leurs préoccupations. Il faut notamment mettre la main sur ce gang, et plus particulièrement son leader, réfugié en Islande. Le plan de sa hiérarchie ne plaît pas à Max ; selon lui, cela ne marchera pas. Mais il boude dans son coin, blessé physiquement et mentalement par son échec. Heureusement sa partner le soutient et expose aux autres son idée à lui...
Original...
Mon avis : Bon, c'est un peu toujours la même chose, les policiers, de nos jours... Il y a l'école réaliste, à la française, avec Olivier Marchal, Tavernier et compagnie ; et l'école anglo-saxonne-europacorp, menée comme un thriller et assez violent. Mais au final, on a toujours des flics qui courent après des gangsters qui courent après des flics. Ici, la petite variante, c'est corruption à tous les étages, politiques et policiers, le tout dans une atmosphère très très bleutée - fort en vogue en ce moment - pour faire froid et coupant, sans doute. Sauf que moi... ça m'énerve. Enfin plus exactement, ça me barbe.
Très original...
Scénario plutôt confus ; au début il a fallu s'accrocher (à la fin aussi d'ailleurs, ils sont tous méchants, en somme ?), avec le sempiternel héros, vaguement loser, qui se la joue franc-tireur, lonesome cowboy. J'ai nettement préféré McAvoy dans d'autres rôles... En plus avec sa barbichette, ça lui donne de faux airs de Leonardo, avec quelques kilos de moins. Et on notera pas mal d'invraisemblances (dès le début, j'ai rigolé... ce type qui court après des motos, sans arme... n'importe quoi ! ... et le méchant au grand coeur, qui ne tue pas l'empêcheur de tourner en rond, et qui pleure abondamment la mort de son fils... trop mimi).
Ca se regarde, mais c'est pas le polar du siècle. Dommage, avec un pareil casting ! Le film n'est pas sorti en salles en France, uniquement en DVD.
T'as de beaux buildings, tu sais...
Très jolies vues cependant du New London avec ses gratte-ciel étincelants (là, c'est "l'architecte" qui parle).
Pas trop pigé le titre. Punch, c'est un coup de poing, ou bien un composteur, ou encore... l'équivalent de Guignol au UK. Dans le film, on sait qu'il y a un conteneur "précieux" dans un grand hangar et l'allée dans laquelle il est rangé s'appelle Punch. Alors : Bienvenue dans l'allée du Conteneur ? ou Bienvenue dans la bagarre ? Anglophones et -philes, j'attends vos lumières !