Le printemps est la saison peace and love, c’est bien connu. Les oiseaux s’envoient en l’air des messages pas si subliminaux que ça, ça roucoule, ça grince, ça couine, ça piaille. Parfois ça chante, mais le geai, ça, il ne sait pas faire. Quand le geai cause, on dirait qu’il crache, façon lama en pire. Même quand il cause d’amour.
Il y avait donc, aujourd’hui, un geai sur une grosse branche. Pas facile à glisser dans la boite à images car les geai est craintif, mais le résultat est là. Et puis un autre arriva. Monsieur et madame Geai ? je l’ignore. Mais ils eurent une brève discussion, accoustiquement peu harmonieuse, mais chez ces geais-là, monsieur, on ne pense pas, on chuinte.
Voici donc nos deux oiseaux, avec une lumière moyenne, la photo est moche, mais ça faisait quand même plaisir de voir deux geais sur l’heure de midi :
Si monsieur et madame convolent en justes noces, ils bâtiront un nid léger, quelques brindilles par ci, quelques brindilles là. Seront alors pondus entre trois et sept œufs, qui seront couvés pendant deux grosses semaines. Puis les petits resteront au nid pendant environ vingt jours, avant d’aller vivre leur vie de geai à un jet de là, dans d’autres arbres, sur d’autres branches.