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Central Park de Guillaume Musso le livre qui n’a rien à faire sur ce blog (mais qui y sera quand même)

Par Sissi De Beauregard @SissiBeauregard

Couverture de Central Park de Guillaume Musso

Alice se réveille un matin au beau milieu de Central Park, le chemisier couvert de sang et menottée à un inconnu endormi. Sachant que la veille elle enchaînait les cocktails sur les Champs-Elysées avec ses copines et qu’elle n’a pas la moindre idée de comment elle s’est retrouvée là, forcément, ça intrigue… Quand l’inconnu aura fini de pioncer, il lui expliquera s’appeler Gabriel et ne se souvenir de rien si ce n’est qu’il était la veille en train de jouer du piano au Temple Bar de Dublin, ce qui ne fait pas vraiment avancer le schmilblick.

Ce livre n’a rien à faire sur ce blog, parce que ce n’est pas de la chick-lit et que l’histoire d’amour est très secondaire dans l’intrigue, mais comme Femme Actuelle  me l’a gentiment envoyé gratuitement, que tout le monde en parle et que -je vous annonce la couleur- j’ai bien aimé, je m’en vais quand même vous en dire deux mots.

D’aucun diront que Musso n’est pas Hugo (notez la rime) et ils auront raison. On ne pourra notamment s’empêcher de remarquer que dès que la tension monte un peu, il se met à pleuvoir des hallebardes et à faire tout noir et qu’on ne voit plus la route à travers les essuie-glaces qui balayent frénétiquement le pare-brise à l’image de l’âme de l’héroïne essuie-glacée par des sentiments contradictoires et contrastés qui pleuvent sur son coeur (notez que ça ne veut absolument rien dire mais qu’on s’en fiche comme de la dernière édition du Bescherelle). En revanche le soleil brille et les oiseaux chantent quand tout va bien.

Un peu facile, certes.

Ceci dit, j’ai toujours envie de rire au nez de ceux qui lisent Musso et s’offusquent que ce ne soit pas tout à fait au niveau de Guerre et Paix,  de la même manière que j’ai parfois envie de coller des droites aux gens qui disent que le Mac Do, c’est dégueulasse (je peux devenir violente quand on s’attaque à ma véritable passion : la bouffe, de préférence grasse et sucrée). Guillaume Musso ne prétend pas nous offrir autre chose que du divertissement et un peu d’émotion dans ce monde de brutasses. Il est l’auteur français, le plus lu, le plus acheté et le plus traduit, il me parait particulièrement malvenu d’affirmer qu’il ne remplit pas son contrat.

Encore une fois, je ne fais pas partie des fans hystériques de Guillaume Musso d’habitude, mais une fois que j’ai ouvert Central Park,  je ne l’ai plus reposé. L’intrigue est haletante et je me suis laissée balader de retournement de situation en retournement de situation sans deviner la fin… Et puis j’aime bien New York et franchement, j’avais l’impression d’y être.

Bref, une lecture légère et rapide, quelques heures de vrai suspense très divertissantes, un peu comme aller voir un bon film au ciné.

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note-4-sur-6-bien

Ma note : 4/6

Titre original : Central Park
Auteur : Guillaume Musso
Genre : Thriller
Première date de parution : 28 mars 2014
Langue d’origine : Français
Pays d’origine : France
Éditeur : XO Éditions
Prix papier : à partir de 20,81€
Prix numérique : 13,99€
Nb de pages : 400 pages


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