Réalisé par: Neil Burger
Avec: Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet…
Durée: 2h19
Genre: Action/Science-fiction
Date de sortie cinéma: 9 Avril 2014
Speech
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.
Critique
Hunger Games, Twilight, Vampire Academy, autant de franchises pour ado qui se sont vu adapter avec plus ou moins de succès à l’écran.
N’ayant pas lu la série à la base, c’est avec pas mal d’a priori qu’hier soir je découvrais cette nouvelle saga utopique. Comme tout bon roman pour ado qui se respecte, on atterrit dans un monde futuriste ravagé par la guerre où l’élite n’a rien trouvé de mieux pour dominer la population que de la diviser en 6 factions: Altruiste, Audacieux, Érudit, Sincère et Fraternel et enfin une 6eme faction qui englobe les « Sans Faction ». Chacun trouve ainsi sa place lors d’un test qui va se révéler tout autre pour la jeune altruiste Béatrice, appartenant à toutes les factions elle est ce qu’on appelle une "Divergente", une menace pour cette nouvelle société.
Un speech conventionnel qui finit quand même par fonctionner grâce à une mise en scène efficace et gracieusement rythmée. On suivra donc la jeune Béatrice alias Tris dans sa nouvelle vie parmi les audacieux.
Entrainement intensif, bourre pif au petit déj et jeux de guerre, Divergente a de quoi retenir l’attention du spectateur. Là où Hunger Games suscitait l’ennui, Divergente parvient à garder le rythme et relance très vite la machine même après les scènes inévitables de romance à l’eau de rose.
Le film fonctionne également grâce à la présence de son actrice certes bien loin des canons de beauté hollywoodien mais qui a au moins le mérite de savoir jouer. La jeune Shailene Woodley (The Descendants) s’en tire avec les honneurs, sa simplicité et sa maladresse permettant à chacun de s’y identifier. Dans le rôle de la grande méchante, Kate Winslet abandonne le titanic pour se livrer à un petit jeu de torture psychologique avec l’héroïne bien appréciable même si sa crédibilité dans son rôle laisse parfois à désirer.
Le film aligne ses 2h19 avec efficacité notamment dans la 2ème partie de l’épreuve où l’héroïne devra affronter ses peurs les plus profondes. Une mise à l’épreuve alléchante et visuellement très bien faite, qui redonne un second souffle à ce premier opus. Enfin pour ceux qui serait allergique au côté romantique, n’ayez crainte, Divergente sait parfaitement doser d’ailleurs l’action est d’avantage omniprésente ce qui n’empêchera pas le héros principal de se mettre torse poil à croire que c’est une obligation dans ce genre de film…Et vous quelle faction auriez-vous choisi ?
De l’action, de l’humour et de quoi faire chavirer le cœur des adolescentes, Divergente trouvera facilement son public. A défaut de faire dans l’originalité, le rythme soutenu et l’aspect plus adulte du scénario compense ses faiblesses nous livrant un spectacle divertissant et bien ficelé. A noter qu’une suite sortira l’année prochaine dans la même période de l’année. Katniss peut aller se rhabiller, Tris est dans la place.
Votre dévoué Freddy