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Disparitions du corps présent, Chris Burden

Par Fadingpaper

Disparitions du corps présent, Chris Burden
Dans White Light/White Heat (1975), Chris Burden «disparaît» de son exposition chez son galeriste Ronald Feldman, à New-York. Il construit une plateforme triangulaire située à trois mètres du sol, et s'y installe pendant 22 jours de telle façon qu’il ne puisse voir personne et que personne ne puisse le voir. Il est à la fois présent et invisible: «les visiteurs ignorant la présence de l’artiste ne perçoivent de cette exposition qu’une plate-forme blanche dans un angle de la galerie».
Disparitions du corps présent, Chris Burden
Dans Dead man (1972), Chris Burden se fait enfermer dans un sac et déposer sur une autoroute californienne. En se dissimulant dans un sac, il sait que le conducteur sera moins impliqué que s'il voyait le corps de l’artiste. D’où le titre de l'oeuvre qui annonce une fin tragique de l’artiste.
Disparitions du corps présent, Chris Burden
Dans Oh Dracula (1974), Chris Burden joue encore sur le concept de la présence/absence. Il déclare : « Le directeur, du musée de l’Utah, m’avait invité à faire une pièce dans le hall d’entrée du musée. Le lieu était plein de tableaux religieux de la Renaissance. En utilisant des bandes adhésives, j’ai fait un grand cocon de façon à pouvoir tenir dedans. Fixé en hauteur sur le mur, je prenais la place d’un des tableaux. Une bougie allumée était placée sur le sol sous ma tête et une autre à mes pieds. Une plaque placée au mur, identique aux cartels des autres tableaux, indiquait mon nom, le titre de la pièce et la date. Je suis resté dans le cocon pendant les heures d’ouverture du musée, de 9 heures à 17 heures ».
Sources: http://www.esam-c2.fr/IMG/file/enseignement_superieur/null/Caroline%20Chambodut.pdf

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