Ce soir, OCS City commencera la diffusion de la saison 2, à raison de deux épisodes tous les lundis soir pendant cinq semaines (c’est à dire juste après l’épisode de la saison 4 de Game of Thrones en +24, deux raisons de s’abonner donc).
La saison 2 reprend là où on avait laissé nos jeunes soldats américains (enfin, juste après un petit saut dans le futur, introduisant la nouvelle saison, assez surprenant): plutôt mauvaise posture.
Si vous n’avez pas vu la saison 1, sautez le paragraphe suivant : Spoiler alerte!
Après avoir permis à Hitler d’enlever Charles De Gaulle, la Lazy se lance à sa recherche pour libérer le chef de la résistance française avant de se retrouver sur les traces d’Albert Einstein, capturé par les Nazis pour mettre en place une énorme bombe destinée à faire exploser Londres.
Ça c’est pour la « grande » histoire.
Pour la « petite » histoire, cette saison suit Niels qui doit faire face au décès de sa bien-aimée, Slice qui attend l’arrivée d’un heureux événement, Henri qui continue à découvrir sa sexualité et Chester qui reste plutôt fidèle à lui-même, quoi que, il commence à comprendre que les femmes ne servent pas forcément à rien.
Fin du spoiler
Tout aussi drôle que la première, cette deuxième saison est surtout plus aboutie sur tous les points. La réalisation prend un tournant très maîtrisé. On se laisse porter par certains plans contemplatifs, renforcés par la beauté des décors. Les costumes sont également magnifiques (je rêve d’une certaine robe aux allures de robe couleur soleil de Peau d’Ane). La série joue encore avec les codes et les références. Le deuxième épisode en est l’exemple parfait.
La construction de l’histoire en elle-même est également plus travaillée avec des arcs différents et bien construits des enjeux prenants et même des cliffanghers de fous. A la fin de certains épisodes, je n’ai pas pu retenir un fameux « ah les bâtards ! », traditionnellement utilisé pour les épisodes 9 de Game of Thrones. Cette saison 2 ne se contente pas de jouer avec nos nerfs mais s’en prend aussi à nos émotions : vous ne ferez pas que beaucoup rire. Car même si les vannes et les répliques, que vous replacerez à la moindre occasion, sont très nombreuses, il se peut que vous versiez même une petite larme.
Du coté des personnages, c’est un plaisir de retrouver la troupe de bras cassés qui compose la Lazy Company. Si certains personnages ont disparu (Louise par exemple), d’autres plus hauts en couleur font leur apparition à commencer par la nouvelle chef de camp le Général Margaret Sanders (Anne Benoit, hilarante). C’est également une fille qui vole la vedette à cette troupe d’hommes : Jeanne (Aurélia Poirier) et son accent incompréhensible à la fois très drôle et très touchante. L’ensemble du casting est plus qu’à la hauteur.
Enfin, comme pour la première saison, la musique porte l’ensemble de la série de façon très efficace. Quel dommage qu’une bande originale ne soit pas prévue pour le moment. En revanche, ce qui est prévu, c’est une saison 3. Heureusement d’ailleurs, car on s’y est plus qu’attachés à cette équipe de Guignols.
Lazy Company, Saison 2
Le lundi à 22h45 dès le 31 mars
OCS City
Mélanie