PTÔSE MAMMAIRE: Le choix d'une apparence naturelle – American Society of Plastic Surgeons
Publié le 31 mars 2014 par Santelog
@santelog
Ce sont les statistiques de l’American Society of Plastic Surgeons qui montrent, pour la première fois, au-delà des 15 millions d’interventions esthétiques pratiqueées aux Etats-Unis, une augmentation des interventions de correction de la ptôse mammaire ou affaissement des seins, qui dépassent aujourd’hui en progression la pose d’implants mammaires. De plus en plus de jeunes femmes recherchent une nouvelle harmonie de la poitrine à partir de leur propre tissu mammaire. Une tendance de plus en plus perceptible vers le choix d’une apparence naturelle.
Ainsi les dernières données de l’American Society of Plastic Surgeons (ASPS) montrent que depuis 2000, les liftings des seins ont augmenté de 70%, soit 2 fois plus que la pose de prothèses mammaires, qui reste néanmoins la première intervention de chirurgie esthétique (ou réparatrice) chez les femmes. Ainsi, en 2013, plus de 90.000 interventions de ce type ont été réalisées aux Etats-Unis, vs moins de 53.000 en 2000. L’augmentation mammaire reste toujours la première intervention, avec en 2013, plus de 290.000 interventions pratiquées par des chirurgiens de l’ASPS, soit une croissance de 37% depuis 2000.
Ce sont en majorité (70% en 2013) des femmes jeunes, entre 30 et 54 ans qui recourent à l’intervention, explique le Dr Anne Taylor, chirurgien à Columbus (Ohio) et fréquemment des femmes qui ont eu des enfants et qui veulent se réconcilier avec leur corps et leur silhouette.
· Une intervention jugée légère par les patientes en regard du bénéfice esthétique puisqu’après un examen clinique avec le chirurgien, un bilan sanguin, une mammographie et la consultation avec l’anesthésiste, l’intervention, d’une heure environ, n’entraîne qu’une hospitalisation de 24 heures.
· Une intervention jugée également comme « plus naturelle », puisqu’effectuée avec les propres tissus de la patiente, dans lesquels le sein est regalbé après retrait des excès cutanés.
Enfin les risques de l’intervention très limités, comprennent ceux liés à l’anesthésie générale, les risques d’infections, d’hématome, de troubles de la cicatrisation, de nécrose et d’hypersensibilité.
Source: ASPS 2013 National Clearinghouse of Plastic Surgery Procedural Statistics report (Vignette NHS)