Je n'ai pas pour habitude de tirer sur une ambulance. Même rose pâle avec des teintes de MEDEF !
Aussi, le présent billet ne sera pas un "je vous l'avais bien dit" qu'en menant une politique qui favorise les intérêts du grand capital, des entreprises du CAC 40, de la finance, le PS commence à décevoir son électorat le plus fidèle. Que le coup du bilan de la droite et la découverte de la gravité de la situation (ils ont fait quoi dans l'opposition ?)ne sont pas des arguments recevables.
A oublier les marqueurs idéologiques et à prendre pour argent comptant les inepties des néolibéraux, le parti socialiste récolte ce qu'il a semé.
Dans les jours ou les heures qui viennent nous verrons quels enseignements en tireront les hiérarques socialistes, en particulier le 1er d'entre eux, François Hollande.
A la trahison de Moi président normal ennemi de la finance, en passant par l'autisme aux revendications sociales et à la détresse sociale de Moi meilleur allié du MEDEF et des USA, risque de venir le temps du mépris.
Tel un producteur de spectacle, Hollande va probablement remanier le gouvernement, voire même changer de 1er ministre, mais le cirque social-libéral va se poursuivre avec seulement d'autres guignols. La promotion de ce spectacle divertissant sera assurée par les médias dominants, tous aux mains du patronat.
Le mépris se traduira par l'absence de changement politique.
Il n'y aura donc pas du nouveau gouvernement une politique de rupture avec l'ordre néolibéral, de désobéissance à l'encontre des traités européens, de dénonciation des négociations en cours sur le grand marché transatlantique, de réforme fiscale pour redistribuer les richesses, de transition énergétique, d'interdiction d'expulser les ménages les plus démunis de leurs logements, de hausse des minimas sociaux pour les placer à un niveau au moins au-dessus du seuil de pauvreté, d'augmentation significative du SMIC et de l'indice des fonctionnaires, de moratoire et d'audit de la dette publique.
Le temps du mépris révélera que le PS est devenu un astre mort pour la gauche, un boulet dont il conviendra de se débarrasser d'élection en élection afin qu'une autre force politique de gauche le remplace.
Le Front de gauche ?