Jean- Claude Killy aura toujours été mon modèle personnel. J'ai suivi sa carrière depuis les Championnats de France à Morzine, en 1961, jusqu'au milieu des années 80 quand j'ai travaillé étroitement avec lui sur un projet de ski Lange ; j'ai toujours admiré ce type. En fait, le succès de ma carrière en Amérique dépend, en grande partie, de son propre succès.
Plus tard, « Toutoune » a continué à travailler dans un certain nombre d'entreprises et de projets liés au sport, y compris les Jeux olympiques d'hiver de 1992 et entre-temps, il devenait lui-même membre du CIO. Je n'ai jamais eu une très bonne image de cette organisation, mais c'est là une opinion tout à fait personnelle.
Cette semaine , Jean-Claude Killy a eu le courage de démissionner de son poste et, espérons-le, de se réinventer une fois de plus. Dommage qu'il ait aussi trouvé indispensable de réitérer son admiration pour Vladimir Poutine, le tyran - oligarque, mais il s'agissait probablement d'un coup de pub pour Mr. Poutine, comme en son temps il avait fait la même chose pour General Motors.
Certains endossement de produits sont mieux que d'autres, car ils peuvent parfois carrément se retourner contre vous ou entacher votre réputation à tout jamais. Espérons que le jeu en valait la chandelle et que tout ce que Killy a pu mettre à gauche compensera bien le préjudice qu'à subie son image olympique immaculée !