Blanc bonnet
Sur le papier, les couleurs ne manquent pas. Elles ne suffisent pas toujours. Les têtes qui les représentent ont aussi parfois leur importance. Sauf pour une nuance de bleu à laquelle on ne prête aucune attention : out d’office. Du choix sur le papier donc.
Orange d’abord, l’arrogance dilettante, le riche évitant l’ISF qui perd depuis 30 ans cette élection (et bien d’autres). Le rose pitoyable qui abandonne sa ville pour venir croiser le fer dans une plus grande, il complote, l’ambitieux et se convertit sans vergogne à des religions qu’il a toujours combattues (l’écologie, les langues régionales…). Rouge, le petit apparatchik fils de, prétentieux et hautain qui n’a jamais travaillé (ou si peu…) La girouette arc-en-ciel ? La jeune snobinarde en tailleur Dior vert ? Le sous-marin soi-disant populaire ?
Hier enfin le harcèlement a cessé, il était possible d’aller au marché sans tomber sur ces lèche-bottes soudain très avenants que nous ne verrons plus pendant des années… Ils vont réhabiliter quelque quartier, nous doter d’un éco-quartier (c’est la mode) construit en zone inondable, rénover les Halles, soigner la voirie, nous choyer… Tous. Avec le soutien de ténors nationaux, devant les caméras des télévisions nationales…
Une amie qui vote dans une petite commune où ne se présente qu’une liste de 11 noms m’expliquait qu’elle avait le droit de barrer des noms. Aujourd’hui elle en rayera 6 la veinarde ! Au moins, chaque candidat sera au clair sur sa réelle (im)popularité. Avec cette option qui m’est interdite, j’aurai eu le choix entre deux listes, il aurait suffi de couper les têtes…
Une électrice