Le billet de JPROCK:
Gregory Porter est né à Los Angeles en Californie et a grandi à Bakersfield.
Cet auteur -compositeur, acteur et jazzman possède une voix exceptionnelle et son style est fortement influencé par Marvin Gaye, Bill Withers et le regretté Gil
Scott-Heron.
En 2013, pendant la 56e cérémonie des Grammy Awards, Liquid Spirit , son troisième opus remporte le titre de meilleur album de jazz vocal.
Au piano, l’extraordinaire Chip Crawford, au saxo, Yosuke Sato, à la batterie, Emanuel Harrold et à la contrebasse ,Aaron James.
Tout ce beau monde va nous emporter dans un voyage soul-jazzy d’excellente facture.
Les titres se suivent et on peut en épingler quelques uns comme, "On my way to Harlem » très groovy et enlevé qui voit le piano de Chip Crawford atteindre des sommets.
"No Love Dying" installe une ambiance tamisée et plus cool avant que "Liquid Spirit" déclenche un climat électrique dans le public.
Tout ce joli monde est très à l’aise sur scène et balance alors « Be Good » qui donne son titre au deuxième album de Mr Porter.
Veston blanc, chemise rayée, cravate nouée et portant son immuable casquette-cagoule l’américain est impressionnant de maîtrise
vocale et de feeling.
Le turbulent « The In Crowd » précède alors mon titre favori « Hey Laura » chargé d’une émotion énorme et qui est accueilli par le public avec ferveur.
Puis Gregory s’attaque à « Lonesome Lover", une composition de Max Roach qui bascule ensuite vers le "Hit The Road
L ‘homme a d’excellentes références et on se régale.
Et lorsqu’il chante « Wolfcry « accompagné juste par le piano de Mister Chip Crawford, on a la chair de poule.
Le temps d’une petite présentation des musiciens et il enchaîne avec le très attendu "1960 What ? » qui déclenche d’énormes
applaudissements.
Le public exige un rappel et c’est devant une salle comblée et debout hurlant à pleins poumons que Gregory Porter récolte un véritable triomphe.
Séance de rattrapage le 24 novembre au Palais des Beaux-Arts pour ceux qui l’auraient loupé ce soir et pour ceux qui désirent bien sûr remettre le couvert après l’incroyable concert que nous
venons de vivre.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire...
Texte et photos : JPROCK.