[Cthulhu 1890] Les chroniques météo de l’année 1890-1899…

Publié le 30 mars 2014 par Scriiipt

On parle souvent de la pluie et du beau temps. Donc, ce serait assez logique d’aller chercher l’inspiration dans les évènements météorologiques, surtout quand ils sont exceptionnels. Suffisamment exceptionnels pour avoir été provoqués, par des machines, par des entités extérieures à la Terre, par des sortilèges lancés par des humains ? Tout est possible, y compris un phénomène naturel tout à fait banal qui va être une source d’aventure.

Le site de meteo-paris.com propose les chroniques météo des années 1890-1899, avec de belles illustrations d’époque. De quoi alimenter pas mal de scénarios pour l’Appel de Cthulhu, Crimes, Acheron, Néphilim, ou d’autres jeux de rôle. (suivez le lien http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1890-1899)

Les tornades du 18 août 1890 : De très nombreux orages souvent destructeurs traversent la France entre le 16 et le 18 août 1890. Certains d’entre eux sont si violents qu’ils provoquent des tornades (véritables aspirateurs sortant de la base du nuages). Ces tornades ravagent notamment les villes de Dreux (Eure et Loire) et St Claude (Jura) où elles provoquent localement des dégâts considérables.

Au passage de la tornade du 30 août 1890 dans le centre de Dreux


La tornade de Dreux

L’épisode Cévenole 20 au 22 Septembre 1890 : Le climat des Cévennes est caractérisé par un automne souvent très pluvieux. Les inondations y sont fréquentes, notamment dans le Gard et l’Ardèche où en raison d’un relief très accidenté, elles peuvent avoir des effets catastrophiques. C’est le cas au cours des 20, 21 et 22 septembre 1890 où l’on dénombre plusieurs dizaines de victimes (50 morts à Vallon).

Les inondations catastrophiques de la fin septembre 1890 dans l’Ardèche – Va-et-vient établi pour faire passer des vivres aux habitants du hameau de Fontenay, isolé par la rupture du pont sur l’Eyrieu.

L’Hiver 1890 – 1891 très rigoureux (Pour plus de détails sur cet événement, CLIQUEZ ICI):
Cette vague de froid est caractérisée par sa longueur ( du 26 novembre 1890 au 20 janvier 1891) et par la quasi absence de neige. Ceci a pour conséquence de détruire une grande partie des céréales. A Paris, la Seine est entièrement gelée du 11 au 24 janvier et la température minimale est paradoxalement mesurée le 28 novembre. C’est d’ailleurs la température la plus basses jamais enregistrée au cours d’un mois de novembre depuis 1788. Ce froid affecte toute la France, y compris le nord de l’Algérie. La Loire gèle dés le 15 décembre à Nantes.


Vague de froid de décembre 1890 à Paris – les parisiens regardent la Seine charrier des glaçons