genre: film pour enfants
durée: 1h30
année: 1973
l'histoire: Digby devient donc un chien qui atteint la taille impressionnate de 20 mètres ! A présent, les scientifiques, la police, l'armée et les voleurs veulent s'emparer de lui, surtout Billy son jeune maître qui tentera l'impossible pour devancer l'armada.
la critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, un tel titre, à savoir Digby le plus grand chien du monde, et réalisé par un certain Joseph Mac Grath en 1973, ne pouvait échapper à la plume de Naveton Cinéma ! A la question "comment faites- vous pour dégoter des films pareils ?", la réponse trouve ses origines dans un vieux numéro du magazine Mad Movies, qui évoquait brièvement dans ses colonnes ce film improbable.
Par hasard, j'ai trouvé le film sur une foire à tout pour la modeste somme de deux euros. Reste à savoir si ce film pour enfants tient les promesses annoncées en terme de nanardise.
Le thème de l'agrandissement ou de son inverse, donc la miniaturisation, n'est pas nouveau au cinéma. En effet, déjà dans les années 50, Jack Arnold signait la référence absolue en la matière, L'Homme qui rétrécit. C'est un film qui inspirera bien des années plus tard Chérie, j'ai rétréci les gosses sans compter les suites, entre autres, Chérie, j'ai agrandi le bébé.
En l'occurrence, dans Digby, c'est le chien qui a été agrandi. Le scénario est évidemment idiot. Attention, SPOILERS ! Digby devient donc un chien qui atteint la taille impressionnate de 20 mètres ! A présent, les scientifiques, la police, l'armée et les voleurs veulent s'emparer de lui, surtout Billy son jeune maître qui tentera l'impossible pour devancer l'armada.
Evidemment, avec un concept aussi stupide, Digby n'a pas grand chose à faire valoir et s'adresse avant tout aux très jeunes gosses, peu exigeants en matière de qualité cinématographique. Tout d'abord, il y a ce titre farfelu, donc Digby le plus grand chien du monde.
En vérité, ce long-métrage quasi inconnu (et pourvu qu'il le reste !) fonctionne avant tout comme une comédie fantastique et se concentre surtout sur les aventures peu passionnantes d'un psychiatre pour animaux.
Le cabot géant de service est finalement secondaire. Et puis, il y a aussi ce jeune mioche braillard qui cherche son chien pendant toute la quasi totalité du film. A cela, il faut aussi ajouter quelques brigands pas bien méchants, la police et l'armée qui veulent à tout prix capturer le clébard.
Faute d'idées, le film propose de nombreux gags d'un goût douteux. Ainsi, on relève de nombreux moments inutiles, qui visent avant tout à faire passer le temps. C'est par exemple le cas lorsque le psychiatre déjanté se retrouve malencontreusement dans un cirque, affublé d'un costume de clown.
Digby est donc légèrement décevant. Toutefois, le long-métrage propose tout de même son lot de séquences complètement nazebroques. A ce sujet, comment ne pas évoquer la séquence du train ou encore la scène où le jeune mouflet se retrouve dans la gueule puante de son cabot ?
Les 20 dernières minutes tiennent enfin les promesses annoncées et partent totalement en vrille. Avant cela, il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose. Au niveau des effets spéciaux, c'est le minimum syndical également avec son lot d'effets ringards et totalement foireux.
Bref, dans l'ensemble, malgré (encore une fois) une légère déception au regard du concept totalement débile, Digby reste tout de même un sérieux nanar.
Note: pas question de noter ça !
Note nanardeuse: 16/20