Actes Sud, 2 janvier 2013, 368 pages
Résumé de l'éditeur :
En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage. Impuissant et résigné, il a quitté la police.
La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui s’élèvent en un chant tribal : il pense pouvoir retrouver ici un sens à sa vie.
Mais à peine Fin est-il arrivé qu’on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, faisant de lui le suspect n°1. C’est une course contre la montre qui s’engage alors : l’inspecteur principal est attendu sur l’île pour mener l’enquête et il n’épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile.
Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit malade de Tormod, le passé resurgit, douloureux, dramatique, et dévoile le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux homers, ces enfants orphelins ou abandonnés que l’Eglise catholique envoyait sur les îles Hébrides.
Mon avis :
J'avais beaucoup aimé "L'île des chasseurs d'oiseaux", premier volet de la trilogie. Je continue donc avec cet enquêteur.
Le vent et la pluie fouettent toujours autant cette île du bout du monde. Mais il fait bon s'y retrouver car l'amour plane dans ces pages.
J'ai beaucoup aimé l'histoire des "homers", ses enfants catholiques confiés à l'assistance publique et que l'on a envoyé dans les îles pour apporter du sang neuf.
La quête du passé de Tormod m'a également tenue en haleine.
J'ai passé un agréable moment de lecture.
L'image que je retiendrai :
Celle du cadavre retrouvé dans la tourbe. Car en plus de chauffer, la tourbe conserve les corps.