Mardi 8 avril, ouverture du 14ème Panorama du Cinéma Européen de Meyzieu, en présence de Pierre Salvadori et de Gustave Kervern

Publié le 29 mars 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

14e édition du festival dédié aux films européens organisé par Ciné-Meyzieu et Ciné Passion. 

Au total, dix films seront projetés deux films français, en ouverture et clôture, un film d’animation pour les plus jeunes, • et 7 films européens en compétition.

Tous ces films sont proposés en avant-première, diffusés dans leur version originale et sous-titrée en français (la séance jeune public est proposée en français).Certains de ces films sont davantage que des avants-premières, ce sont des exclusivités. En effet, s’ils ne trouvent pas de distributeurs en France ils ne seront jamais diffusés dans nos salles obscures. D’autres sont proposés dans le cadre du festival avec plus de 4 mois d’avance sur leur sortie nationale…

Plus d’information et le programme complet du festival sur www.cinema-europeen.fr

Pour la céremonie d’ouverture le film  "Dans la cour" de Pierre Salvadori sera projeté en avant-première  et en présence du réalisateur et de Gustave Kervern

La projection sera précédée du Court-métrage "Nemesis" de Stéphane Hénon (1er Prix au Festival du Film Francophone d’Albi). C’est une histoire d’une équipe d’éboueurs, amis qui font une étrange rencontre …

Dans la cour
De Pierre Salvadori
Avec Catherine Deneuve, Gustave Kervern, Féodor Atkine
France, 1h37, 2014
Date de sortie : 23 avril 2014

Synopsis

Antoine est musicien. A quarante ans, il décide brusquement de mettre fin à sa carrière. Après quelques jours d’errance, il se fait embaucher comme gardien d’immeuble. Jeune retraitée, Mathilde découvre une inquiétante fissure sur le mur de son salon. Peu à peu, son angoisse grandit pour se transformer en panique : et si l’immeuble s’effondrait… Tout doucement, Antoine se prend d’amitié pour cette femme qu’il craint de voir sombrer vers la folie. Entre dérapages et inquiétudes, tous deux forment un tandem maladroit, drolatique et solidaire qui les aidera, peut-être, à traverser cette mauvaise passe.

A propos du film

Dans la Cour est le neuvième long-métrage de Pierre Salvadori,  La trame du film s’est dessinée après que le réalisateur et son scénariste aient découvert la fin de la série HBO The Wire, où le personnage de Bubbles cite Franz Kafka"Vous pouvez retenir la souffrance du monde, vous êtes libre de le faire, et c’est en accord avec votre nature. Mais peut-être est-ce la seule souffrance que vous auriez pu éviter."  Pierre Salvadori confie que cette phrase l’a marqué et lui a apporté des réponses sur sa propre personne et sur le film.

Le réalisateur Pierre Salvadori a écrit Dans la cour pour Catherine Deneuve, car il n’imaginait personne d’autre être capable de camper un personnage qui puisse devenir aussi fou. Il souligne la rapidité, le goût pour la comédie, le choc, et l’incroyable voix de l’actrice, qui incarne ici Mathilde, une jeune retraitée angoissée.

Trublion du Groland et complice de Benoît DelépineGustav Kervern est habitué à réaliser et à jouer de petits rôles dans ses propres réalisations, et n’avait jamais eu, jusqu’à Dans la cour, un rôle de cette ampleur au cinéma. Il incarne le personnage d’Antoine, un musicien de 40 ans qui lâche sa carrière musicale sur un coup de tête et survit comme gardien d’immeuble.

Pour ce film Pierre Salvadori  s’est éloigné de la comédie, genre qu’il avait l’habitude d’aborder dans ses précédentes réalisations (Les Apprentis, Après vous) : "J’ai le sentiment que faire "Dans la cour", pour moi, aujourd’hui, c’est presque un renoncement à un genre. J’ai eu envie de m’éloigner de la comédie par épuisement (car c’est assez éprouvant d’écrire des comédies comme celles que j’ai faites ces dernières années), et, effectivement, peut-être aussi par manque de stimulation."

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