Les élections "intermédiaires" sont habituellement toujours délicates pour le pouvoir en place. Le premier tour des municipales en fait à nouveau la démonstration. Il est possible que le deuxième tour apporte quelques correctifs, mais le désaveu demeurera patent.
Que dire des prochaines européennes qu seront, n'en doutons pas une véritable bérézina pour le PS et guère brillantes pour l'UMP ?
Dans une période de crise, de difficultés majeures, le phénomène ne peut que prendre plus d'ampleur compte tenu des décisions souvent impopulaires à prendre, des réformes sans cesse différées à mettre en œuvre.
Le terrible de notre situation politique actuelle réside dans le fait que l'impopularité est bien là, majeure, inégalée, mais que les réformes n'ont pas eu lieu : une "impopularité" pour RIEN.