L’ex-colistier de Sylvia Barthélémy dénonce le vrai visage de la droite

Lahcenne Berrouiguet, l’un des colistiers de Sylvia Barthélémy abandonnés sur le bas-côté de la route entre les deux tours, s’est fendu d’un "post" sur la page facebook de l’ancienne tête de liste UDI dans lequel il ne dissimule pas son amertume.

La fusion entre les listes UDI et UMP n’a pas fait que des heureux dans le camp des "centristes". Lahcenne Berrouiguet, l’un des colistiers de Sylvia Barthélémy abandonnés sur le bas-côté de la route entre les deux tours, s’est fendu d’un "post" sur la page facebook de l’ancienne tête de liste UDI dans lequel il ne cache pas son amertume. Il évoque le risque qu’Aubagne devienne une ville à plusieurs vitesses. " Cela m’a permis de voir de plus près les vautours pour notre ville" lâche-t-il en annonçant son intention de constituer à l’avenir un groupe sans étiquette. La pilule est d’autant plus difficile à avaler que le compte n’y est pas dans le partage des sièges négociés par les deux têtes de liste à droite. En cas de victoire de cette alliance du chat et de la souris, l’UDI bénéficierait de 9 sièges seulement alors qu’elle pouvait raisonnablement prétendre à 13-14 sièges au vu de son score au premier tour (17,42%°). L’ex-candidate UDI a- t-elle été trop ou pas assez gourmande, toujours est-il que son groupe ne pèsera guère au sein d’une éventuelle majorité de droite à Aubagne, le représentant de l’UMP s’étant assuré une majorité absolue.  En cas de victoire, l’UMP s’octroierait généreusement 24 sièges (24,66% des voix exprimées au premier tour), soit presque trois fois plus que sa doublure. Avec la complicité de Sylvia Barthélémy, Gérard Gazay muselle ainsi le vote des « centristes » condamnés à n’être que des pions sur un échiquier dont l’enjeu n’est pas seulement de "faire tomber Aubagne" mais aussi de faire un boulevard au Grand Machin rêvée par les élus marseillais : la Métropole.