Photographies : « La Reine du bal ». « Lithographie de Bénard » du XIXe siècle.
De tous temps les femmes font appel à des subterfuges pour rendre leurs chevelure plus volumineuse et dense, notamment par l'adjonction de faux cheveux.
Aujourd'hui, les maîtres dans cet art sont en particulier les coiffeurs noirs africains, dont de nombreux salons officient à Paris. Beaucoup de femmes africaines ayant des cheveux crépus, ne poussant que très lentement, font appel à des adjonctions.
Au XIXème siècle, et sans doute avant, et même un peu après, les dames utilisent souvent des cheveux postiches. Certaines coiffures à la mode demandent une crinière fournie ou des ajouts. Voir les articles Coiffure 'à la girafe' ; et Boucles, macarons et papillotes.
Photographies ci-dessous : Assiette de Creil & Montereau, d'entre 1849-1867, avec pour texte : « T'as d'beaux cheveux toi !.. Fais-tu comme maman ? Quand elle a trop chaud elle les met sur sa table. »
Photographies ci-dessous : Assiette de Sarreguemines, d'entre 1875 et 1900, avec pour texte : « Cette bêtise si mes cheveux sont bien à moi ! Sans doute puisque je les ai payés. »
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