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L'auteur :
Chez l'éditeur
L'histoire :
Née à Soweto pendant l’apartheid, Nombeko Mayeki commence à travailler à cinq ans, devient orpheline à dix et est renversée par une voiture à quinze. Tout semble la vouer à mener une existence de dur labeur et à mourir dans l’indifférence générale. Mais c'est sous-estimer le destin... et le fait qu’elle est une analphabète qui sait compter – deux facteurs qui la conduisent loin de l'Afrique du Sud et la font naviguer dans les hautes sphères de la politique internationale. Durant son périple, elle rencontre des personnages hauts en couleur, dont deux frères physiquement identiques et pourtant très différents. Nombeko réussit à se mettre à dos les services secrets les plus redoutés au monde et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre. C'est à ce moment-là que l’humanité est menacée. Dans son deuxième roman, Jonas Jonasson s’attaque avec humour aux préjugés et au fondamentalisme sous toutes ses formes. Il démolit une bonne fois pour toutes le mythe selon lequel les rois ne tordent pas le cou des poules.
Ce que j'ai aimé :
Jonas Jonasson nous emporte dans un univers toujours aussi loufoque, entre la jeune Nombeko dotée d'une intelligence hors normes, ses amies les chinoises spécialistes - entre autre - des empoisonnements de chien, son employeur peu reluisant. Parallèlement deux jumeaux voient le jour dans une famille anti-royaliste au possible, dans un univers tout aussi déjanté.
Les aventures des uns et des autres flirtent avec le pouvoir, la politique, ils aiment jouer avec les bombes à retardement, et ont des ressources cachées insoupçonnables...
Le rythme est rapide, tout s'enchaîne à un rythme infernal...
Ce que j'ai moins aimé :
Néanmoins, on se lasse de ces aventures, comme si le fil était rompu, le trait forcé. Les considérations politiques allongent le propos et créent des longueurs.
Un deuxième roman décevant pour moi.
Premières phrases :
"D'une certaine manière, les videurs de latrines du plus grand ghetto d'Afrique du Sud étaient bien lotis. Après tout, ils avaient du travail et un toit au-dessus de la tête."
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D'autres avis :
Presse
L'analphabète qui savait compter, Jonas Jonasson, traduit par Corinne Bruy, Presses de la cité, octobre 2013, 480 p., 22 euros