"On" me parle de ces berges où l’on croirait la rivière devenue plage avec le sable, les palmiers.
La lumière y est sombre ; le soir tombe ? des trouées de lumière sur le mur sur l’autre rive : je vois des graphs, peintures de palmiers… C’était donc ça ? Je me serais faite avoir ?
Des coureurs me croisent, venant plutôt en sens inverse. Un barbu en short de footing et casquette.
Le chemin sur lequel j’avance débouche sur une plage de sable clair, des personnes étendues. Ainsi, il y a bien une plage. Comme dans une clairière de lumière. Je jette un oeil à nouveau à l’eau qui est plus claire mais néanmoins bien verte… Aucune envie de me baigner. Est ce que quelqu’un se baigne là-dedans ?
C’est à ce moment là, qu’un petit bonhomme (type asiatique) me bouscule et je me retrouve avec (entre les mains ?) cette sorte de boîtier blanc.
Dans la bousculade sans doute son contenu a été écrasé. Inoffensif.
Nouvelle bousculade, cette fois ce sont des légos qui sont glissés dans mes vêtements. Je me souviens avoir senti une pièce un peu tranchante dans ma chaussette.
Direction l’hôpital où on m’enlève des légos encore et encore de toutes mes poches. Des petites pièces classiques de couleurs primaires. Des pièces plus effilées, comme des arcs ou des pièces de starwars, gris clair.
C’est dans celle de ma chaussette que se trouve l’araignée ?
Comme une salle d’attente devant des ascenseurs avec des jeux de couleurs, comme des légos géants. Je mets en garde : attention ! Il ne faut pas que qui que ce soit joue avec ces légos ! On me rassure. Les « miens » ont été stockés dans une mallette à part ; ils ne sont plus là. Je ne suis pas tout à fait rassurée et j’imagine la panique si une araignée sortait de ces jeux d’enfants.
Une scène juste à l’extérieur de l’hôpital. Encore ce contraste entre une boîte blanche et l’araignée noire.
Aussi cet amalgame de laine sombre : je commence à l’enlever la démêler. Elle semble ne plus finir. L’araignée se confond avec la laine et veux profiter de ce que j’extrait la laine avec les doigts toujours un peu plus profondément pour me toucher ? Je ne me fait plus avoir ; ce petit jeu est un peu transparent.
Réception autour d’une grande piscine. Enormément de monde et des serveurs qui se faufilent avec des petits plateaux. Assez vite, je repère sur l’un des plateaux l’araignée sur du jambon cru. Le serveur, asiatique, assez grand, a un visage un peu basané grimaçant ; des vêtements bleu indigo comme un kimono. Je m’éloigne, d’autres serveurs, d’autres assiettes de jambon cru toujours. Eux sont habillés en blanc. Tellement simple à déjouer et pourtant la tension monte. Je compte me défendre en envoyant le plateau valser d’un coup de pied (kick).