A travers la correspondance imaginaire de Usbek, grand seigneur persan et son ami Rica en voyage en France, l’auteur français entreprend une critique profonde la société française de son temps.
Le livre connut un succès mérité, éclipsant la parution en anglais un siècle plus tard de l’ouvrage de James J. MORIER intitulé “The Adventures of Hajjî Baba of Ispahan in England “.
Ce roman ne fut édité en France chez qu’en 1983 par Phébus Libretto dans une traduction de Robert Pépin, sous le titre “LES AVENTURES DE HADJI BABA EN ANGLETERRE“.
La société anglaise observée à travers la vision de Hadji Baba, représentant du Shah de Perse, chargé de préparer la première ambassade en Europe, aussi lointaine et inconnue que mystérieuse pour les orientaux.
Contrairement à Montesquieu qui a beaucoup compté sur son imagination pour créer ses personnages, l’auteur, diplomate anglais né en Anatolie et grand voyageur, connait bien l’orient et ses arcanes.
Il en résulte un véritable festival de remarques et de situations, où les femmes jouent un rôle important.
A lire avec délectation, si avez la chance de trouver cet ouvrage.
P.S. : ce volume est le pendant ou la suite d’un premier opus, qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu pour comprendre le roman que je présente, intitulé : “AVENTURES DE HADJI BABA D’ISPAHAN“, paru en 1983 chez le même éditeur et s’inscrivant dans la même veine.