« L’expérience marocaine dans les domaines de l’économie verte offre de grandes opportunités de travail entre le Maroc et les Pays-Bas ». C’est ce qu’a indiqué Ron Strikker, ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, en marge de la 2ème édition de la conférence « Dutch Green Business », tenue en collaboration avec l’Association des femmes chefs d’entreprises (AFEM) et la Province d’El Jadida.
Placée sous le signe de « L’économie verte au Maroc et les bonnes pratiques des Pays-Bas dans le domaine », cette rencontre a été l’occasion pour un groupe d’entreprises néerlandaises installées depuis de nombreuses années au Maroc, de faire des prospections dans la région, notamment au port de Jorf Lasfar. Ainsi, durant trois jours, ces prospections ont permis à Vivo Energy, Philips, APM Terminals, Messem et PUM (Netherlands Senior Experts), de découvrir les opportunités de coopération dans les secteurs de l’eau, l’agriculture, l’environnement ou la logistique.
Présent à cette conférence, le gouverneur de la province, Mouâd Jamai, a présenté le plan de développement provincial. « Le Parc d’exposition, qui accueillera le Salon du Cheval, sera opérationnel en octobre prochain », a-t-il fait savoir. El Jadida disposera aussi d’un nouveau port gazier au niveau de Jorf Lasfar. Autre projet d’envergure, l’ONCF travaille actuellement sur une importante zone logistique à Jorf Lasfar. « Nous ne voulons pas subir le développement, mais le planifier », a assuré Jamai.
Tous ces projets peuvent placer les Pays-Bas comme un partenaire idéal pour le Maroc. Il faut le dire, la Hollande, a une certaine expérience dans ces domaines. Les représentants des entreprises ont donc exposé « les solutions durables », « les normes environnementales », « la planification urbaine » ainsi que « la politique sociale et environnementale ».
Sur les solutions d’énergie durable, les Pays-Bas ont une source innovante, a expliqué l’ambassadeur. En effet, ils bénéficieront, à l’horizon de 2050, d’un système durable, fiable et abordable avec des émissions de CO2 réduites de moitié et 40% d’électricité provenant de sources durables. Les 60% restant proviendront de gaz et de combustibles nucléaires.
Autre progrès dans le développement durable, le pays s’est spécialisé dans la transformation des déchets en énergies. Avec l’utilisation de leur valeur calorique, tous les déchets résiduels sont traités pour générer de l’électricité et produire de la chaleur. Des partenariats ont été conclus dans ce sens avec le Maroc pour l’échange d’expertises et le développement d’opportunités d’affaires.