Critiques Séries : The Mentalist. Saison 6. Episode 15. White as the Driven Snow.

Publié le 26 mars 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Mentalist // Saison 6. Episode 15. White as the Driven Snow.


Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce que Risgby et Van Pelt fassent leurs adieux dans un tel épisode. C’était assez mouvementé. Mais en tout cas je suis tout de même heureux de voir qu’aucun des deux n’est mort. Après tout, ils ont un enfant. Cela aurait été vache de la part de The Mentalist de les tuer. Surtout que j’aurais bien envie de les revoir si jamais le coeur en disait aux deux protagonistes. Après l’épisode, Abbott va offrir une place au FBI aux deux personnages mais ils ne veulent plus faire ça, ils vont simplement être proche de leur enfant et avoir une vie de famille normale, comme tout le monde. J’aime beaucoup car cela fonctionne terriblement bien et c’est surtout tout ce que j’attendais du départ de ces deux personnages. A la fin de l’épisode précédent, on avait déjà un indice. L’épisode allait forcément être consacré à Van Pelt. Cette dernière s’est donc faite kidnappée dans sa chambre d’hôtel et l’épisode se charge de la retrouver. Ce n’est pas facile mais tout cela nous conduit rapidement vers Richard Haibach. Ce dernier est un personnage intéressant, surtout qu’il ne va pas être très simple de le faire parler.
Rigsby et Jane vont tout mettre en oeuvre pour retrouver Van Pelt. Notamment pour l’implication émotionnelle que l’un a avec le personnage et l’autre car de toute façon il n’est pas agent du FBI et n’a rien à faire de la loi. Bien au contraire, on pourrait même dire qu’il s’en amuse. Sauf que cette semaine ce n’est pas un temps pour rire. Bien au contraire. L’épisode nous plonge donc dans la pénombre et cela se ressent énormément à l’image. Le filtre est plus glacial et les lieux sont beaucoup plus froids. Notamment Van Pelt qui se retrouve dans une vieille bâtisse mal éclairée et qui va réussir à s’en sortir et se retrouver en pleine montagne enneigée. C’était beau les décors et la mise en scène aussi. Chris Long, déjà metteur en scène de plusieurs épisodes de The Mentalist, a fait ici un très joli boulot, un peu comme sur le fameux épisode « Red John » qu’il avait lui-même mis en scène. On retrouve ce qu’il avait pu faire notamment dans Dirt il y a de ça quelques années maintenant.
Le plus impressionnant dans l’épisode ce sont certainement les dix dernières minutes. Elles sont infernales et petit à petit nous prépare à ce qui aurait très bien pu être un bain de sang. J’ai par exemple cru à un moment que Risgby était mort. Tout aurait pu le laisser penser. Mais d’un autre côté cela ne pouvait pas être possible de tuer Rigsby. J’aurais peut-être trouvé ça intéressant si la série l’avait fait mais uniquement sur Van Pelt restait encore plus longtemps. Ceci n’étant pas le cas, de toute façon je vois mal comment Van Pelt et Rigsby pouvaient mourir. De même que Jane pouvait perdre des doigts. La scène est assez violente et l’on sent dans les yeux des personnages que le tout se veut réaliste. Mine de rien The Mentalist est l’une des rares séries policières à me donner autant de frissons. C’était brillant et je ne pouvais pas rêver mieux. J’aurais peut-être apprécié que le tout soit encore plus surprenant mais bon, on ne peut pas tout avoir non plus. C’était déjà tellement bien que je ne vais pas bouder mon plaisir, bien au contraire.
Note : 8/10. En bref, du très bon The Mentalist.