Cette année encore, la F1 sera le sport automobile le plus suivi et le plus médiatisé loin devant le rallye ou autre championnat d’endurance. La raison est simple: La Formule 1 est la discipline la plus spectaculaire avec des monoplaces qui n’ont pas de concurrence dès que la vitesse sans mêle. Ainsi, les pilotes doivent subir un entraînement physique monstrueux afin que ceux-ci soit capable d’encaisser les jets dans les virages, de garder leur concentration pendant 2h de course ou encore de pouvoir s’en sortir sans trop de « bobos » lorsqu’ils sont victimes d’accidents parfois effroyables. On se souvient tous de ce triste 1er mai 1994 où la légende brésilienne Ayrton Senna nous a quitté trop vite suite à un crash lors du Grand-Prix de Saint-Marin. Depuis ce drame, les conditions de sécurité en F1 se sont nettement améliorées et plus aucun décès n’est à noter. Malgré tout, la dangerosité de la F1 n’est plus à démontrer et on ne sera jamais dans la capacité d’empêcher les accidents qui continueront à écumer le championnat du monde. Ainsi, E-TV Sport vous propose de revenir sur ses crashs qui nous ont glacé le sang mais qui, heureusement, n’ont fait aucunes victimes!
1) Grand-Prix de Grande-Bretagne (Silverstone) en 1973
En 1973, le Grand Prix de Grande-Bretagne est le théâtre de l’un des plus gros crashs de l’histoire de la F1. À l’origine de l’hécatombe, la McLaren du Sud-Africain Jody Scheckter.
2) Grand-Prix de Monaco en 1980
À Monaco, la moindre erreur est fatale. En 1980, le pilote Tyrell Derek Daly l’apprend à ses dépens dès les premiers hectomètres de la course. Un contact musclé avec l’Alfa Romeo de Bruno Giacomelli l’envoie instantanément dans les airs et l’atterrissage, heureusement sans gravité, laissera sur le carreau deux autres pilotes : son coéquipier Jean-Pierre Jarier et le pilote McLaren Alain Prost.
3) Grand-Prix d’Italie (Monza) en 1993
Difficile d’oublier l’incroyable figure réalisée en 1993 par Christian Fittipaldi à Monza. Au volant de sa Minardi, le pilote brésilien dispute une place en fin de peloton lorsque sa roue entre en contact avec celle de son coéquipier, Pierluigi Martini. La monoplace effectue alors un salto arrière et retombe miraculeusement sur ses quatre roues.
4) Grand-Prix du Brésil (Interlagos) en 1994
Premier grand prix de sa carrière pour Jos Verstappen. Le coéquipier de Michaël Schumacher remplace JJ Lehto blessé en essais d’intersaison. Irvine et Verstappen reviennent sur Irvine qui revient sur Martin Brundle. Dans une manœuvre rappelant celle de Romain Grosjean, Eddie Irvine percute Jos Verstappen qui effectue un magnifique vol plané. Suite à cet événement, Eddie Irvine sera suspendu pendant 3 courses par la FIA.
5) Grand-Prix d’Australie (Melbourne) en 1996
Ouverture de la nouvelle saison sur un nouveau circuit en Australie. Au deuxième virage la Jordan de Martin Brundle chevauche la McLaren de David Coulthard en perdition et se retourne. Dans la violence du choc la voiture se disloque en 2 morceaux. Le pilote britannique en sortira indemne et prendra part au second départ à bord de son mulet.
Martin Brundle crash – 1996 par f100002088736332
6) Grand-Prix de Belgique (Spa-Francorchamps) en 1998
Le top du carambolage en F1. Initié par David Coulthard, 13 voitures seront impliquées et 45 minutes d’interruption seront nécessaires pour remettre la piste en état. Seuls 4 pilotes ne se lanceront pas dans le second départ, faute de voiture de secours disponible. La course sera quant à elle dantesque, Schumacher s’accrochant avec Coulthard (encore), finissant son tour sur trois roues avant d’abandonner et de laisser Damon Hill filer vers sa dernière victoire.
7) Grand-Prix d’Allemagne (Hockenheim) en 2001
Au départ de son grand prix à domicile, Michael Schumacher a un problème de boîte de vitesse dans les premiers mètres de la course. Sa voiture au ralenti est percutée de plein fouet par la Prost de Luciano Burti qui s’envole dans les airs tout en embarquant une Arrows dans sa perdition. Là encore personne de blessé. Burti subira cependant quelques semaines plus tard un crash tout aussi violent mais le contraignant à finir sa saison (et sa carrière en F1) sur le circuit de Spa.
8) Grand-Prix d’Australie (Melbourne) en 2002
Au Grand Prix d’Australie de 2002, Michael Schumacher dicte une nouvelle fois sa loi. Mais c’est son frère Ralf qui se distingue à Melbourne, lors d’un accrochage avec Rubens Barrichello à la suite duquel une dizaine de voitures sont mises au tapis.
9) Grand-Prix du Canada (Gilles Villeneuve) en 2007
Touchant légèrement la voiture de Trulli le précédant, Kubica voit son aileron avant casser. Perdant cet appui, la voiture ira se disloquer dans le mur de protection avant de se retourner. On relèvera par la suite que le pilote polonais a subi une décélération de 75G.
10) Grand-Prix de Valence en 2010
Mark Webber, alors leader du championnat, rate totalement son départ. Englué dans le trafic, il décide d’anticiper son changement de pneumatiques et se retrouve 18ème, mais avec une piste libre devant lui. Sauf qu’il rattrape la Lotus de Kovalainen, beaucoup plus lente que sa Red Bull. Les roues des voitures se touchent et l’australien décolle à 300 km/h, percute un panneau publicitaire, retombe sur l’arceau avant de finir son tonneau à terre et d’achever sa course folle dans le mur de pneus.