Ouvrons aujourd'hui un nouveau
volet de notre passionnante étude
sociolo-psycho-soliblogo-moutonique:
"Ils sont partout (de la bonne
influence de Soliblog sur beaucoup de choses, de gens et
autres)"
et
prenons connaissance de cette information qui confirme
qu'ils (et elles, comme vous le verrez; je ne parle pas des
vaches, bien évidemment) sont partout et ne peut que nous réjouir
nous qui ventons depuis des années les mérites des ovins tondeurs, Vilains ou Solognots, et qui apprécions tant les vertes prairies, les clairs ruisseaux et les bois profonds où les petits lapins gambadent
en chantant. Quimper : La vallée de Kermabeuzen sera aménagée.La
municipalité veut créer des espaces de biodiversité à proximité de la
ville. Un chemin piétonnier et des aménagements seront réalisés.La vallée de Kermabeuzen sera aménagée
De nouveaux espaces de biodiversité pourraient également être créés dans le secteur de Créac'h-Gwen. « Nous
avons également un projet pour la vallée de Kermabeuzen, à proximité du
boulevard Nord, entre le viaduc et le quartier du Moulin-Vert. Cet
espace pourrait devenir un réservoir botanique et de biodiversité, affirme Daniel Le Bigot, adjoint au maire chargé de l'urbanisme et du cadre de vie. C'est un bel endroit avec un ruisseau entouré de bois. Entendons-nous bien,
il ne sera pas entretenu comme un square en centre-ville. Il s'agit
plutôt d'un corridor écologique où les gens peuvent se promener et où
les différentes espèces se développent. » L'exemple du Stangalac'h à Brest est cité comme exemple. Une étude de faisabilité est en cours par un cabinet d'experts. « L'idée
est de ne pas laisser l'urbanisme fermer le paysage. On peut créer des
espaces pas forcément très larges mais reliés entre eux pour permettre
une circulation piétonnière agréable. » Cette promenade aura également un but pédagogique.
Des tondeuses à quatre pattes
La
municipalité veut poursuivre l'action et innover. L'idée phare : mettre
des tondeuses à quatre pattes (moutons, vaches, brebis) sur les espaces
qui tombent dans le domaine naturel de la ville. « Nous avons actuellement 130 ha de réserve foncière, précise Jean-Hubert Gilson, directeur des espaces verts. Il
faut les entretenir. La plupart du temps, nous passons des contrats
avec des agriculteurs. Mais en ville, une autre solution peu coûteuse
en pétrole doit être trouvée. » Des troupeaux pourraient
donc s'installer sur des terrains situés au bord de l'Odet dans le
quartier de Locmaria et de Créach-Gwen. « C'est une nouvelle forme de gestion pastorale », conclut Daniel Le Bigot.
Des places plus végétales
La place Saint-Corentin et l'esplanade François Mitterrand seront végétalisées. « C'est un programme que nous allons mettre en place pour cinq ou six ans avec un budget spécifique, explique l'adjoint au maire. De
grands bacs pourront être installés et fleuris en fonction des saisons
et des événements. On le fait déjà à la Toussaint. Ce sont des décors
qui pourront se déplacer et disparaître au profit des chapiteaux du
Festival de Cornouaille ou de la patinoire en hiver. Rien ne sera
définitif. » Le service des espaces verts précise que la
topographie de la place Saint-Corentin, construite sur un cimetière, ne
permet pas de planter des arbres. « On ne peut pas creuser de fosses profondes », précise le directeur des espaces verts.
Dans les bois, priorité à la sécurité
La
ville comprend de nombreux bois dont les arbres sont en fin de vie.
Dans le bois du Séminaire, très fréquenté, il faut abattre certains
arbres qui peuvent devenir un danger pour les promeneurs. Sur le Frugy,
les services des espaces verts souhaitent également recréer des
couloirs, qui permettent d'avoir une belle vue sur la ville. Un élagage
devrait être effectué dès l'hiver prochain.
« Couper des arbres n'est pas forcément une chose négative, précise l'écologiste. Aux services de diagnostiquer l'urgence et de prendre les décisions. » Un
cabinet d'experts est d'ailleurs régulièrement consulté pour effectuer
des contrôles sur la montagne. Quant aux trottoirs défoncés par les
racines, le gros du travail a été fait. « Dans les années 70, on a planté des arbres dont les racines étaient superficielles, explique Jean-Hubert Gilson. Aujourd'hui, on privilégie des espaces avec racines plongeantes, moins néfastes pour les revêtements urbains.
Lucile VANWEYDEVELDT - Ouest-France